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Projets 2014-2019

Projets soutenus par la Maison Archéologie et Ethnologie, René-Ginouvès, devenue MSH Mondes

2019

CAFUR
Concurrences et Arrangements Fonciers pour se loger et se nourrir dans les interfaces Urbain/Rural (Mexico-Paris-Addis-Abeba)

Notice d’information CAFUR

Responsable scientifique :
Claire Aragau
(UMR 7218 LAVUE)

  • Équipe(s) partenaire(s) : Marie Bridonneau (UMR 7218 LAVUE et USR 3137 CFEE) / Alioune Dabo (UMR 7218 LAVUE) / Monique Poulot (UMR 7218 LAVUE) / Ségolène Darly (LADYSS UMR 7533) / Jean-François Valette (UMR 75 33 LADYSS et chercheur associé UMR 8685 PRODIG) + 9 autres partenaires

Bien commun, le foncier est partout l’objet de logiques d’appropriation, individuelles ou collectives, associées à des concurrences fortes. Si des contextes politico-économiques peuvent exacerber ces tensions, certains espaces sont propices à les attiser : ainsi en est-il de l’interface urbain-rural dans les périphéries urbaines, paysages des délaissés que l’expression artistique aujourd’hui tente de réhabiliter. Dans ces franges, un même sol tend à devenir pour chaque être humain une ressource aux fonctions plurielles : ressource pour bâtir et se loger, ressource pour cultiver et se nourrir. À partir des aires métropolitaines de Mexico, Addis-Abeba et Paris, nous faisons l’hypothèse (issue de premières recherches collectives) du développement de processus communs pour arbitrer et composer en matière foncière : le contournement des normes (parfois violent) ou des situations d’arrangement sont autant d’expérimentations faisant évoluer les usages, voire la législation. Notre approche, convoquant aussi bien la géographie, l’urbanisme, l’anthropologie que la sociologie, l’agronomie que le droit, et les sciences artistiques, prendra appui sur les pratiques d’acteurs du foncier (de la sphère privée – habitants, agriculteurs – ou de la sphère institutionnelle – développeurs, promoteurs et figures politiques locales). La lecture de ces pratiques permettra de saisir des stratégies de « résistance », qui depuis l’individu reconfigurent les groupes sociaux classiques, et des stratégies de « rattrapage » des autorités face à ces individualités qui s’expriment et s’opposent. Il s’agit alors de décrypter ces montages renouvelés en matière de gouvernance foncière face à la double urgence du logement et de l’approvisionnement alimentaire.


LIMINES
La frontière mouvante entre Hautes Terres et Basses Terres mayas à l’époque classique

Responsable scientifique :
Chloé Andrieu
(CNRS, UMR 8096 ArchAm)

  • Équipe(s) partenaire(s) : Clarissa Cagnato (UMR 7041 ArScAn) / Sylvie Beyries et Naya Cadalen (UMR 7264 CEPAM) / Solenne Gueyte et Michelle Elliott (UMR 7041 ArScAn) / Perla Divina (UADY, Mexique)

Tout semble montrer que le Nord de l’Alta Verapaz correspond au principal corridor d’échanges économiques entre les Hautes et les Basses Terres mayas à l’époque classique (250-950 ap. J.C). Son occupation prend fin avec les premiers abandons de cités, au début du 9e siècle, et avec un changement de routes d’échanges à la même période. Comprendre et documenter la nature des interactions entre ces deux régions s’avère donc essentiel pour la compréhension, tant de l’économie maya du Classique, que du « collapse » observé à la fin de cette période. Cette région frontière étant un passage obligé entre deux zones culturelles et géographiques si contrastées, son étude est indispensable pour saisir l’ensemble du fonctionnement de cette route, la nature des relations entre Hautes Terres et Basses Terres, les processus d’abandon (collapse) et la redéfinition de la géopolitique maya du Postclassique. Nous proposons donc d’étudier cet espace intermédiaire entre les cités de Cancuen et Raxruha, principales villes maya de la région, en nous attachant à déterminer les phénomènes d’attraction de populations et de formations identitaires autour de deux ressources spécifiques à cette région que sont les grottes et la culture du cacao, au cours du Classique.


MIGRAVILLES
Sur les murs de nos villes : interventions visuelles sur les migrations

Responsable scientifique :
Karen Akoka
(UMR 7220 ISP)

  • Équipe(s) partenaire(s) Olivier Clochard (CNRS, UMR 7301 Migrinter) / Carolina Kobelinsky, (CNRS, UMR 7186 LESC) / Philippe Rekacewicz (université d’Helsinki, Faculty of social sciences)

Ce projet vise à réduire l’important fossé qui sépare les productions scientifiques sur les politiques et les expériences des migrations et la manière dont ces dernières sont présentées dans le discours politique et médiatique. Notre démarche a pour ambition de développer une réflexion ouverte, pluridisciplinaire et générale sur la capacité des sciences sociales à partager et discuter ses savoirs en matière de migrations avec la société plus large. Le défi de ce travail collectif est d’intégrer pleinement la restitution des résultats de nos enquêtes – des moyens et des outils de  valorisation mais également des formes et des modalités de diffusion – au sein de l’activité scientifique. Nous proposons pour cela d’articuler des temps de production scientifique à des temps de réflexion et d’échanges sur la question de la visualisation de manière à pouvoir diffuser les productions réalisées dans l’espace public. Le projet s’appuie sur des collaborations larges entre des chercheurs spécialisés sur les questions de migrations, des artistes et des cartographes. Les productions visuelles et sonores qui émergeront de cette collaboration ont vocation à être ensuite diffusées, dans l’espace public, sur les murs des villes. Une réflexion sur l’ensemble du processus et de l’expérience sera restituée dans le cadre d’une journée d’étude qui sera l’occasion d’une réflexion large sur la question de la représentation des migrations à partir de plusieurs exemples de projets et d’expériences.


Des artefacts au cœur des marges
Des sites préhistoriques aux mobilisations contemporaines : les collecteurs de perles en marge des centres de pouvoir en Asie du Sud-Est (Thaïlande, Birmanie)

Responsable scientifique :
Bérénice Bellina
(CNRS, UMR7055 PréTech)

  • Équipe(s) partenaire(s) : Annabel Vallard (UMR 8170, Centre Asie du Sud-Est)

Dans le sud de la Thaïlande et de la Birmanie, la découverte fortuite de perles préhistoriques (construction, pillage, etc.) ou leur mise au jour dans le cadre de fouilles scientifiques menées au sein de la mission archéologique française en Thaïlande-Birmanie Péninsulaire, suscite des passions et entraîne des conflits d’ordre mémoriel, patrimonial et identitaire. Ce projet pluridisciplinaire associant archéologue et ethnologue propose de décrire et d’analyser les modalités concrètes de ces antagonismes qui engagent différentes sphères des sociétés thaïlandaises et birmanes, et des spécialistes étrangers. En enquêtant sur les trajectoires des perles, depuis la reconstitution archéologique de leurs réseaux de production (chaîne opératoire technique) et de distribution anciens jusqu’à celle des réseaux contemporains de collecteurs et collectionneurs qui les mobilisent, il s’agit de révéler les enjeux économiques, territoriaux, patrimoniaux et politiques qu’elles cristallisent sur la longue durée. Cette approche comparative à la fois diachronique (période préhistorique vs période contemporaine) et synchronique (Thaïlande vs Birmanie) permet de questionner les marginalités des collecteurs impliqués. Par le passé, les circulations de perles se jouaient en effet entre des populations cosmopolites des ports des basses terres et celles des mangroves des estuaires (nomades marins) et des forêts de l’intérieur des terres (collecteurs-marchands), et de nos jours entre des espaces politiques centraux et périphériques chacun revendiquant leur légitimité sur ces mobilisations d’artefacts préhistoriques. Ce projet s’attache donc à reconstituer les réseaux d’interdépendances qui traversent les paysages politiques et économiques anciens et contemporains.

2018

TechnoMouv
Mouvements de populations ou de pots ? Premiers éléments de réponse à partir de l’étude techno-pétrographique de la céramique paleteada du désert de Sechura (Pérou, ve – xve siècles de notre ère)

Responsable scientifique :
Catherine Lara
(post-doctorante, UMR 7055 PréTech)

  • Équipes partenaires : Nicolas Goepfert (UMR 8096 ArchAm) / Ioannis Iliopoulos (Département de Géologie de l’université de Patras, Grèce)

Ce projet a pour objectif de tester une hypothèse sur les possibles origines exogènes des populations précolombiennes tardives du désert de Sechura (côte nord du Pérou, ve – xve siècles de notre ère), à travers une étude techno-pétrographique comparative ayant pour référence la céramique de style dit paleteado omniprésente sur les sites rattachés à ces populations. D’un point de vue technique et stylistique, cette poterie semble marquer une rupture vis-à-vis de la production locale précédente. Ce phénomène correspond-il à l’arrivée d’une population exogène qui aurait produit elle-même sa céramique à Sechura, ou qui l’aurait « importée » de son lieu d’origine ? Ou s’agit-il simplement de l ’« importation » d’un nouveau type de vases exogènes produits par des artisans n’ayant aucun lien de filiation avec les habitants « non-migrants » de Sechura ? D’un point de vue méthodologique, répondre à ces questions à partir de vestiges matériels est certes un défi. S’appuyant notamment sur d’autres disciplines, l’archéologie a néanmoins développé des approches permettant d’apporter des éléments de réponse à ce type de questionnements. La techno-pétrographie est l’une d’entre elles, dans la mesure où elle parvient à identifier des frontières sociales de manière efficace, ce qui –conjointement à la prise en compte des données contextuelles et régionales concernant également des vestiges autres que la céramique –, en fait un outil particulièrement adapté au traitement de problématiques liées à l’identification de phénomènes migratoires et/ou de déplacements d’objets.


La genèse élamite
Les sceaux cylindres en Iran de la fin du IVe au début du IIe millénaire avant notre ère. Les échanges inter-iraniens revisités

Responsable scientifique :
Clélia Paladre
(doctorante, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 7041 ArScAn, équipe VEPMO)

  • Équipes partenaires : Holly Pittman (University of Pennsylvania Arts & Sciences) / Pascal Butterlin (UMR 7041 ArScAn) / François Bridey et Mahmoud Alassi (Musée du Louvre)

Ce projet de recherche traite du monde iranien, de l’extrême fin du IVe au début du IIe millénaire avant notre ère. Il se concentre sur un objet d’étude caractéristique de l’Orient ancien, à savoir le sceau cylindre et les empreintes qui en émanent. Il s’agit de définir une production matérielle très particulière au cours du temps (typologiquement, fonctionnellement, iconographiquement), mais sans oublier qu’il s’agit également d’un vecteur de connaissance pour tenter d’étudier et de mieux comprendre une période remarquable, « l’âge des échanges inter-iraniens ».


MoSt Maya
Mobilité et structure familiale maya : étude sur la variabilité des pratiques funéraires durant la période classique (250 – 950 apr. J.-C.)

Responsable scientifique :
Hemmamuthé Goudiaby
(post-doctorant, UMR 8096 ArchAm)

  • Équipes partenaires : Grégory Pereira (UMR 8096 ArchAm) / Frédérique Valentin (UMR 7041 ArScAn)

Le but de ce projet est de mieux comprendre à quoi correspondent les inhumations dans l’habitat maya, au travers de l’analyse isotopique d’échantillons prélevés sur deux séries de squelettes mises au jour dans des unités résidentielles de Naachtun (Guatemala) et Rio Bec (Mexique) en 2014-2016 et en 2008, respectivement. Les résultats de cette étude seront croisés avec des modèles ethnohistoriques et ethnographiques afin de mieux comprendre la place occupée par les défunts dans le système social des Mayas et, plus particulièrement, à l’échelle domestique. Le projet s’articulera autour des interrogations suivantes : les marqueurs isotopiques sont-ils susceptibles d’apporter un éclairage sur les différences de traitement mortuaire observées ? Ces différences de traitement sont-elles corrélées à l’état de santé des sujets et/ou à leur alimentation (déterminable par les isotopes de carbone et d’azote, ainsi que certains marqueurs biologiques – notamment la présence d’hypoplasies dentaires indiquant des carences) ? Peut-on mettre en évidence une mobilité des individus (au moyen des isotopes de strontium et d’oxygène), laquelle permettrait d’interroger la structure familiale et ses dynamiques, en particulier la question de l’exogamie ?


iNSTaNT – Néolithique ancien, Systèmes TechNiques, Transition
La fin du Néolithique ancien en Europe centre-occidentale : de l’approche intégrée du système technique aux dynamiques socio-culturelles d’une transition historique majeure (du VIe au Ve millénaire av. n. ère)

Responsables scientifiques :
Solène Denis
(post-doctorante, université de Namur et UMR 7055 PréTech)
Louise Gomart (UMR 8215 Trajectoires)

  • Équipes partenaires : C. Hamon (UMR 8215), P. Allard (UMR 7055), M. Ilett (UMR 8215), L. Burnez-Lanotte (université de Namur), E. Goemaere (Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique), I. Deramaix (Agence wallonne du Patrimoine (AWAP), N. Cayrol (Inrap), M. Zeebroek (ASBL Recherches et Prospections archéologiques en Wallonie), A. Zanotti (université Rennes 2)

Les recherches sur la transition néolithique en Europe continentale au cours du 6ème millénaire avant notre ère s’accordent sur l’idée d’une diffusion des modes de vie agricoles via un rapide processus de colonisation de la Transdanubie (Hongrie) à la Normandie, caractérisé archéologiquement par la culture dite du Rubané. Mais, à la charnière des 6ème et 5ème millénaires avant notre ère, le Rubané dans toute son aire d’extension se morcelle, selon des mécanismes encore mal compris, en une mosaïque de groupes culturels : ceux-ci marquent une période de fragmentation et de fragilisation du système rubané qui aboutira à la fin du Néolithique ancien en Europe tempérée. Dans toute l’Europe continentale, les groupes culturels « post-rubanés » marquent donc une période de transition, un« entre-deux » entre le Néolithique ancien et le Néolithique moyen (Demoule 2010). Dans le cadre du présent projet, c’est cet « entre-deux », qui marque le basculement entre deux systèmes socioéconomiques radicalement différents, que nous explorerons. L’objectif de ce projet est de dépasser la définition de la culture rubanée et des groupes «post-rubanés» reposant sur des catégories stylistiques de vestiges, en interrogeant cette transition historique à la lumière d’une approche globale du système technique, réservoir d’informations sociales, économiques et identitaires. L’analyse intégrée de trois catégories de matériel ciblées nous permettra de raisonner sur les rapports d’identité entre les communautés rubanées et «post-rubanées», avec un niveau de résolution inédit. Notre démarche dépasse la seule caractérisation stylistique des productions matérielles, pour les appréhender en termes de traditions techniques, de transmission intergénérationnelle des savoirs et donc de liens sociaux.

2017

NéoMobil
Dynamiques migratoires des premiers paysans en Europe. La question des attracteurs environnementaux

Responsable scientifique :
Olivier Weller
(UMR 8215 Trajectoires)

  • Équipes partenaires : Yann Le Drezen (UMR 8591 Laboratoire de géographie physique)  / Jean-François Berger (UMR 5600 Institut de recherches géographiques)

Le projet s’inscrit dans une problématique générale concernant les mécanismes de la mobilité des Hommes, des produits et des ressources et les interactions économiques, sociales et culturelles qu’elle implique dans la mise en place, le fonctionnement et la durabilité de la toute première société agro-pastorale d’Europe tempérée (Culture à Céramique Linéaire ou LBK, 5550-4950 avant notre ère).

Après les programmes bioarchéologiques – ADN ancien et analyses isotopiques – ayant tracé les grandes lignes de la mobilité du LBK1 et à la suite du développement d’un programme de simulation Modèle Multi-Agents ayant interrogé l’impact de la variabilité climato-environnementale sur les mécanismes modélisés de l’expansion LBK (Bocquet-Appel, Moussa et Dubouloz 2014 ; 2015 – projet ANR OBRESOC), de nouvelles questions sur les facteurs culturels, économiques et sociaux de cette mobilité émergent dorénavant.

Partant de ce constat, le présent projet portera sur l’exploitation du sel, avec ses multiples fonctions depuis l’alimentation humaine et animale jusqu’au produit à haute valeur d’échange, et l’importance de son attractivité dans le processus d’expansion/colonisation.


Entre transition et identité propre
Le début du IIIe millénaire avant notre ère en Mésopotamie et la place de la période Dynastique Archaïque I

Responsables scientifiques :
Camille Lecompte
(UMR 7041 ArScAn, équipe VEPMO)
Giacomo Benati (université de Bologne, Dipartimento di Storia Culture Civiltà)

  • Équipe partenaire : Pascal Butterlin (UMR 7041 ArScAn, équipe VEPMO)

Résumé du projet : Le projet propose de mener une recherche centrée sur le cas de la cité d’Ur et des textes « archaïques » qui y furent retrouvés, les seuls significatifs à cette fin, qui visera à cerner dans sa globalité les modalités et les limites du concept de transition historique. Cette recherche reposera sur le croisement du traitement des données archéologiques et des données textuelles, méthode qui nous a déjà permis de mieux définir le contexte de découverte des archives écrites et surtout de cerner certains aspects de l’organisation du système administratif de cette cité. Nous considérerons les aspects relevant de la culture matérielle par l’étude de l’architecture, des scellements, des divers artefacts archéologiques provenant du temple du dieu Nanna. Il s’agira, dans ce cadre, de comparer les pratiques administratives, notamment l’usage des scellements, avec celles des périodes antérieures et postérieures.


NEORYTHM
Du néolithique pré-céramique au néolithique céramique : mécanismes et rythmes d’une transition historique majeure au Levant Sud (VIIe millénaire av. J.-C.)

Responsables scientifiques :
Fanny Bocquentin
(UMR 7041 ArScAn, équipe Ethnologie préhistorique)
Julien Vieugue (UMR 7055 PréTech)

  • Équipes partenaires : Yosef Garfinkel (université hébraïque de Jérusalem), Omry Barzilai (Office des Antiquités israéliennes), Anna Eirikh-Rose (Office des Antiquités israéliennes), Ferran Borrell (Université autonome de Barcelone), Louise Gomart (CNRS-université de Nice), Marie Anton (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Résumé du projet : L’objectif de ce projet est de mieux cerner la nature, l’ordre et le rythme des changements socio-économiques et symboliques durant la transition du Néolithique pré-céramique au Néolithique céramique au Levant Sud (VIIe millénaire av. J.-C.). Ce passage représente une étape décisive dans l’histoire des populations levantines. Il traduit non seulement une transition socio-économique marquée par l’adoption généralisée de la poterie mais aussi une transition symbolique matérialisée par le développement spectaculaire des figurines. Le projet propose deux volets qui permettront d’amorcer une étude dynamique du processus évolutif : un recadrage chronologique d’une part, une étude comparative intégrée de certains éléments clés de la culture matérielle du Néolithique pré-céramique et de la première entité du Néolithique céramique d’autre part.

2016

Histoires de mort(s)
Recherches exploratoires sur le traitement et l’économie de la mort en Asie centrale soviétique et contemporaine

Responsable scientifique :
Juliette Cleuziou
(doctorante, UMR 7186 LESC)

  • Équipe partenaire : Isabelle Ohayon (CNRS/EHESS, UMR 8083 CERCEC)

Ce projet est conçu comme la première étape d’une recherche sur la mort telle qu’elle est traitée dans les rituels et régulée par la loi en Asie centrale, dans une perspective diachronique. Depuis la création des rituels soviétiques (dès les années 1920-30) jusqu’aux nouvelles régulations politiques qui affectent les cérémonies contemporaines dans les États indépendants, il s’agit d’interroger le rapport entre le rituel, son économie (au sens large, de l’organisation à son financement) et la légalité telle qu’elle est définie par le projet politique. Le projet propose d’explorer plus précisément l’évolution de l’« idéologie » et de « l’économie du funéraire », en lien avec les changements sociopolitiques dans la région, de questionner le rôle de l’économie funéraire non comme symptôme mais comme lieu d’hybridation des pratiques, comme lieu de résistance ou d’opposition au politique, mais surtout comme lieu d’autonomisation des pratiques sociales, vis-à-vis du politique.

En savoir plus :

  • Journée d’études le 8 novembre 2017, EHESS, Paris, Investir les rituels funéraires. Politique et économie de la mort en Asie centrale (xxe–xxie siècles) ;
  • Cleuziou Juliette, « Mort en migration et rapatriement posthume. Économie et rites funéraires entre la Russie et le Tadjikistan », 2018, Working Paper n° 20 de l’Institut Français d’Etudes sur l’Asie Centrale (IFEAC) ;
  • Projet ANR  (2018-2020) « Faire circuler les morts. Etude des Rituels et de l’Economie Funéraires Postsocialistes en contexte Migratoire » (REFPoM).

Le temps des moissons
L’arrivée des premières communautés d’agriculteurs en Méditerranée centrale

Responsable scientifique :
Niccolò Mazzucco
(post-doctorant, Fondation Fyssen, UMR 7055 PréTech)

  • Équipes partenaires : Denis Guilbeau (UMR 7055 PréTech) / Colas Gueret (UMR7041 ArScAn) / Alexandra Legrand-Pineau (USR 3225 MSH Mondes) / Emil Podrug (Muzej Grada Šibenika, Šibenik, Croatie) / Italo Maria Muntoni (Soprintendenza Archeologica della Puglia/MiBACT, Italie)

Ce projet s’intéresse aux outils de moisson au début du Néolithique en Méditerranée centrale avec l’objectif de reconstituer l’ensemble du système technique lié à la réalisation et à l’utilisation de ces outils dans deux régions distinctes, le sud-est de l’Italie et la côte dalmate, afin de déterminer les origines et les modalités de développement des groupes néolithiques. Ces deux régions constituent la porte d’entrée du Néolithique dans l’ouest du Bassin méditerranéen. Les plus anciens villages s’y développent entre 6000 et 5650 av. J.-C. (Brown et Craig 2013, McClure et al. 2014).

L’analyse des variables dans les modalités de réalisation et d’utilisation des outils en roche taillée utilisés représente un moyen idéal pour reconstituer les mouvements des premiers groupes d’agriculteurs, et de manière plus générale, la diffusion des pratiques agricoles.


École thématique Processus de patrimonialisation
Les usages et la « muséification » du passé en lien avec la (re)construction nationale, Istanbul (2016) et Le Cap (2017)

Responsables scientifiques : Monica Heintz (UMR 7186 LESC) / Damiana Otoiu (université de Bucarest et université Paris Nanterre)

  • Équipes partenaires : Felicity Bodenstein (Kunsthistorisches Institut, Max Planck Institute de Florence, Italie) / Margareta von Oswald (Centre for Anthropological Research on Museums and Heritage, Humboldt-Universität de Berlin) / Anna Seiderer (université Paris 8) Gruia Badescu (St John’s College, Oxford University – Université de Galatasaray à Istanbul, Turquie, Institut français d’études anatoliennes à Istanbul (Turquie), Premesh Lalu (University of the Western Cape).

Le but principal de ce projet est de créer un espace de formation aux pratiques de recherche collaborative pour des doctorants et d’échange interdisciplinaire entre des chercheurs travaillant sur les processus de patrimonialisation, les usages et la « muséification » du passé en lien avec la construction nationale. Le projet s’intéresse principalement à des contextes historiques (postsocialiste, postcolonial et post-conflit) dont les enjeux soutiennent les processus de (re)constructions nationales. L’école thématique prendra la forme d’une formation à la recherche en sciences sociales (histoire, anthropologie, archéologie, sciences politiques, histoire de l’art, muséographie) et sera organisée à Istanbul, à l’Institut français d’études anatoliennes/université de Galatasaray (juin-juillet 2016) et au Cap, en collaboration avec l’Université du Cap-Occidental (University of the Western Cape) et l’Institut français d’Afrique du Sud (juin-juillet 2017). Douze doctorants des universités partenaires, ainsi que d’autres universités (sélectionnés suite à un appel à candidatures), participeront à chacune de ces sessions.

En savoir plus :

  • Blog “Museums and controversial collections. Heritage making in postcolonial contexts”
2015

Prélèvement de crânes humains
Une pratique vivante face à la mort au Néolithique proche-oriental

Responsable scientifique :
Ergul Kodas
(post-doctorant, UMR 7041 ArScAn)

  • Équipes partenaires : UMR 7041 ArScAn, équipes Ethnologie préhistorique et VEPMO / Université Hacettepe d’Ankara (Turquie)

Le projet s’intéresse aux pratiques funéraires au Néolithique et en particulier à l’identification du contexte architectural et stratigraphique des dépôts de crânes prélevés et des squelettes sans crâne provenant de sites néolithiques au Proche-Orient, depuis le Natoufien jusqu’à la fin du Néolithique céramique récent. La contextualisation des dépôts et la composition des crânes dans les dépôts, ainsi que leurs associations avec d’autres restes humains, doivent permettre d’affiner l’analyse de cette pratique. Le but de ce projet est de les étudier comme un ensemble cohérent : phase de prélèvement, phase de traitement (surmodelage), phase « d’utilisation », phase d’abandon. Le projet a pour objectif de vérifier la notion de chaine opératoire du prélèvement du crâne et en réaliser des analyses plus détaillées avec le soutien de plusieurs laboratoires en France et à l’étranger (notamment avec Y.S. Erdal de l’Université Hacettepe, H. Gebel (Berlin), l’équipe de fouille de Tepecik/Çiftlik Köşk Höyük et de Körtik Tepe).

En savoir plus :

  • Ergül Kodaş, Haluk Sağlamtimur and Yılmaz Selim Erdal, Three human graves of the Hassuna culture in Türbe Höyük, in Anatolia Antiqua XXVI (2018), p. 13-21 ;
  • Bocquentin, Fanny, et al. “Headless but Still Eloquent! Acephalous Skeletons as Witnesses of Pre-Pottery Neolithic North-South Levant Connections and Disconnections.” Paléorient, vol. 42, no. 2, 2016, pp. 33–52. JSTOR ;
  • Ergül Kodaş, « Le surmodelage du crâne au néolithique au Proche-Orient », Anatolia Antiqua, XXIV | 2016, 1-12.

TRANSIBER
Entre transition et brassage culturel. Processus d’interaction entre derniers chasseurs-cueilleurs et premiers agriculteurs en péninsule ibérique

Responsable scientifique :
Aurélie Zemour
(post-doctorante, UMR 7041 ArScAn)

  • Équipes partenaires : Isabelle Sidéra (UMR 7055 PréTech) / Miquel Molist Montaña (Université autonome de Barcelone) / Alexandra Legrand-Pineau (USR 3225 MAE)

Ce projet, qui s’appuie sur les résultats d’un travail de thèse relatif aux comportements mortuaires à l’aube du Néolithique en France et en Italie, porte sur l’étude des groupes humains de la fin du Mésolithique au début du Néolithique en Espagne. L’objectif de la recherche est de documenter les modalités d’apparition du Néolithique régional par le biais de l’étude de la sphère funéraire, en associant à l’examen détaillé du traitement des défunts et de l’espace sépulcral, celui des dépôts d’objets en matières osseuses et coquillages : outils, armes et parures. Il s’agira de mesurer le degré de continuité ou de rupture des comportements funéraires au cours de la transition entre les derniers chasseurs-cueilleurs et les premiers agriculteurs. Le projet repose sur l’étude détaillée de 4 sites principaux à vocation funéraire comprenant ossements et objets en os et en coquille variés. Travaillant sur des documents inédits, l’approche consistera en une analyse archéothanatologique des dépôts funéraires, croisée à une analyse technologique, typologique et fonctionnelle des objets en matières osseuses et en coquille.


PREDICTION
Transitions et prédiction: Le changement à travers les générations dans les sociétés mayas aux périodes classique, coloniale et post-coloniale

Responsables scientifiques :
Valentina Vapnarsky
(anthropologue, CNRS-LESC)
Marie-Charlotte Arnauld (archéologue, CNRS-ArchAm)

  • Équipes partenaires : Centre EREA-Enseignement et recherche en ethnologie amérindienne (UMR 7186 LESC-) / GERM-Groupe d’enseignement et de recherche maya (UMR 7186 LESC-)

Recherche comparative sur le rôle de l’anticipation et de la prédiction dans les actions collectives, à trois périodes différentes, dans trois organisations socioéconomiques et politiques différentes du monde maya : la crise du ixe siècle long au Classique terminal (780-920 apr. J.-C.), et deux cas de rébellion aux époques coloniale et postcoloniale, chez les Mayas des basses terres et des hautes terres. Le projet consiste à identifier, rassembler et analyser les données archéologiques, ethno-historiques et ethnographiques, à partir des archives patrimoniales au Mexique, au Guatemala et au Belize, ainsi que d’une enquête de terrain. A l’issue de ce travail, trois journées d’étude seront organisées à la MAE, l’une centrée sur la problématique de l’effondrement/crise/transition du Classique terminal maya, l’autre sur les coordinations d’actions par rites et cérémonies, la dernière sur le rôle de l’anticipation et la prédiction dans la séquence décision-action.


TRANSE-AC
Transition sociale et environnementale : Alternatives et Communs

Responsables scientifiques :
Fabienne Wateau
(ethnologue, CNRS-LESC)
Marie-Hélène Bacqué (sociologue et urbaniste, université Paris Ouest Nanterre, UMR 7218 LAVUE Mosaïques)

  • Équipes partenaires : Monica Truninger (sociologue, Instituto de Ciencias Sociais à Lisbonne, Portugal) / Beatriz Santamarina (anthropologue, université de Valencia, Espagne)

Projet exploratoire autour des formes d’ajustements sociaux, politiques et environnementaux qui émergent dans des contextes européens – nouvelles formes de mobilisations politiques recherchant l’émancipation sociale ou l’empowerment, initiatives citoyennes en milieu urbain ou rural, création de collectifs ou de « communs » – la plupart de ces dynamiques étant en relation avec les impératifs de la préservation et du bon usage des ressources et souvent renforcées par un contexte de crise généralisée en Europe. Les terrains d’étude sont situés en Espagne (la huerta de Valence et l’agriculture biologique espagnole, conflit entre populations et logiques de préservation dans un parc national) et au Portugal (les questions de circuits courts et de dynamiques de quartier à Lisbonne).

2014

Des rennes dans les névés. Des armes de chasse dans la glace :
des pratiques cynégétiques préhistoriques dévoilées par la fonte des neiges

Responsable scientifique : Yan Axel Gomez Coutouly (post-doctorant, UMR 7055 PréTech)

  • Équipes partenaires : Claire Alix (UMR 8096 ArchAm) / Nejma Goutas (UMR 7041 ArScAn) / Craig M. Lee (lnstitute of Arctic and Alpine Research, University of Colorado, États-Unis) / Ludovic Mevel (UMR 7055 PréTech, )

Le projet s’intéresse aux pratiques cynégétiques de la fin du Paléolithique et, en particulier, à l’investissement des zones de névé alpines par les chasseurs nomades. Les névés offrent un contexte de conservation exceptionnelle des vestiges organiques (bois végétal, bois de cervidés, écorce, tendons, plumes, os, etc.) et donnent la possibilité de reconstituer les pratiques de chasse en haute montagne pour ces périodes très anciennes. L’originalité de ce projet réside dans la mise en œuvre de méthodes élaborées en Amérique du Nord dans des contextes environnementaux similaires. Leur application dans le contexte des Alpes françaises constitue un projet pilote susceptible d’ouvrir des perspectives totalement nouvelles sur la mobilité des groupes paléolithiques et leurs territoires d’exploitation. Des travaux de terrain (prospection) et d’analyse des objets sont programmés en 2014 et en 2015, conduits par des spécialistes issus de quatre institutions dont trois UMR de la MAE et l’INSTAAR (Institute of Arctic and Alpine Research) de l’université du Colorado aux États-Unis.

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L’appel à projets a été créé en 2014 par la Maison Archéologie & Ethnologie, René Ginouvès qui est devenue le 1er janvier 2020 la MSH Mondes.

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21 allée de l’université
92000 Nanterre

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