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Vous êtes ici : Accueil1 / MAE René-Ginouvès

Publications de la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès

Synopsis. Images antiques, images cinématographiques

MAE René-Ginouvès, Travaux

Collection Travaux no 29

Synopsis : « vue d’ensemble », selon l’étymologie grecque du terme. Telle est bien l’ambition de cet ouvrage collectif, qui propose une approche inédite de la pensée et de l’œuvre d’Agnès Rouveret, spécialiste des arts visuels et poétiques du monde antique.

À l’origine du volume, une comparaison entre l’histoire de la peinture grecque et celle du septième art au 20e siècle. En posant l’hypothèse que le regard contemporain sur les images puisse être en grande partie conditionné ou inspiré par notre expérience visuelle des images en mouvement, l’iconographie de l’Antiquité gréco-romaine trouve un nouvel éclairage sous l’objectif cinématographique. Les qualités filmiques de ces images sont exposées au gré de six séquences-chapitres, semblables aux étapes d’un tournage – depuis la mise en place des éclairages jusqu’à la projection du film, en passant par le cadrage, le jeu de l’acteur, le regard de la caméra et le montage.

Les écrits de Sergueï M. Eisenstein sur les échanges entre peinture et cinéma ont inspiré le choix de plusieurs films permettant de renouveler l’interprétation de certaines images antiques (peinture, sculpture, céramique, mosaïque, monnaie, etc.) ou leurs représentations conservées dans les sources écrites. La réflexion s’achève avec les peuples de l’Italie préromaine (Étrusques, Lucaniens et Samnites) qui apparaissent comme de possibles objets d’ethnofictions pour l’étude des contacts et l’émergence d’une culture de frontière, un sujet qui a stimulé le renouveau cinématographique d’après-guerre.


Sommaire

Repérages (C. Pouzadoux)

Essais lumière (H. Brecoulaki, M. Mulliez et D. D’Auria)
La pourpre des peintres, histoires et imaginaires
Technicolor : les outils visuels de la mise en scène picturale à la fin de la République romaine
Décors de film et architecture domestique : un voyage dans les coulisses de la création

Cadrage (S. Montel, L. Haumesser et A.-A. Malek)
Cadres et sorties de cadre dans la sculpture grecque
Crever l’écran : sur quelques figures à l’arrière-plan des images étrusques
Le rôle du cadre dans la mosaïque : simultanéité des espaces et expériences disjointes

Moteur… action ! (A. Piqueux, J. Trinquier, J.-P. De Giorgio et S. Wyler)
Images en mouvement sur la céramique italiote à sujet comique
L’égarement d’Amata : le serpent d’Allecto comme fil conducteur
Du satyre au clown : fonction des personnages satyriques en Grèce et à Rome

Mouvements de caméra (F. Le Bars-Tosi, V. Naas et S. Dubel)
La panthère et Le Guépard. De la composition en registres au travelling chez Visconti
Voir l’Histoire naturelle à la lumière de l’exhibition triomphale
L’éducation du regard dans les Images de Philostrate : spectateur muet et description en mouvement

Montage (N. Lubtchansky, M. Nazarian-Trochet, R. Robert et E. Prioux)
Le scénario des images étrusques : tradition et Nouvelle Vague
Trilogie : cycle de Pâris et symbolique du bouvier sur trois amphores étrusques du groupe pontique
Montage et remontage : à propos d’un groupe sculpté de Vienne (France)
Surimpressions : les œuvres de Lysippe comme allégories stylistiques chez Posidippe et Stace

Ethnofictions (C. Joncheray, A. Pollini, M. Simon et V. Berger)
Les Étrusques ou le souffle de Zampano
Il était une fois dans l’Ouest….
Tite-Live IX, 40 et la description des armées samnites, trente ans après
Fils de la louve et ennemis chez Tite-Live : représentations imagées de la romanité

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2022/09/Synopsis.jpg 640 434 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2022-09-12 16:38:212024-04-23 13:08:26Synopsis. Images antiques, images cinématographiques

Suse : sondage stratigraphique de l’Acropole I, couches 21 à 18 (campagnes 1977-1979)

MAE René-Ginouvès, Travaux

Collection Travaux no 28

Ouvert en 1969 dans le cadre du programme de recherches stratigraphiques de la Mission de Suse, le chantier dit de l’Acropole I a permis de distinguer dans l’histoire de Suse au cours du 4e millénaire trois périodes. La période I (couches 27 à 23) correspond à la première occupation de Suse. La période II (couches 22 à 17) est une période au cours de laquelle Suse et la Susiane vivent dans la mouvance culturelle et socio-politique de la Mésopotamie. C’est également une période au cours de laquelle se met en place un système complexe de comptabilité. La période III (couches 16 à 14), marquée par l’apparition dès le niveau 16C des premiers documents écrits, traduit le basculement de Suse dans une nouvelle zone d’influence, la zone d’influence proto-élamite.

Six campagnes de fouilles ont été conduites entre 1969 et 1979. Les résultats des quatre premières campagnes, 1969-1972, ont été publiés dans les Cahiers de la Délégation archéologique française en Iran. Le présent ouvrage rend compte des campagnes effectuées entre 1977 et 1979 qui avaient porté sur des couches de la période II, les niveaux des couches 21 à 18. Il comprend la description des vestiges architecturaux, du matériel céramique, des documents glyptiques, ainsi que des documents de comptabilité que complète l’analyse d’échantillons archéobotaniques. Incomplète, les événements politiques survenus en Iran en 1979 ayant arrêté ce programme de recherche, cette publication n’en constitue pas moins une contribution utile à la connaissance de Suse et de la Susiane au cours de la seconde moitié du 4e millénaire et, plus largement, du monde urukéen.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/07/Suse.jpg 704 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2021-07-01 14:56:582024-04-23 13:05:29Suse : sondage stratigraphique de l’Acropole I, couches 21 à 18 (campagnes 1977-1979)

Parures de l’Indus : Nausharo, Balouchistan, IIIe millénaire av. J.-C. Entre faire et dire, être et paraître

MAE René-Ginouvès, Travaux

Collection Travaux no 27

À partir de l’ensemble des parures découvertes sur le site de Nausharo, la présente étude tente d’ouvrir une discussion sur le rôle de la parure au sein des communautés qui ont habité le vaste territoire des confins irano-afghans jusqu’à la mer d’Arabie et la région désertique de Thar, territoire sur lequel a émergé le phénomène urbain et civilisationnel dit de l’Indus. Site périphérique des centres urbains de la région à cette époque, Nausharo n’en constitue pas moins un site-clé par la diversité des savoirs et savoir-faire qu’impliquent les objets analysés. L’analyse a été effectuée sous les approches conjuguées de la matière (caractérisation des matériaux) et des techniques et recettes de fabrication (approche techno-morphologique). Elle a permis d’évaluer la diversité d’origine des pièces, qu’elle a comparée avec celle d’autres sites de la région, afin de cerner le rôle de tels objets au sein des relations socio-économiques, voire politiques, des populations qui ont constitué cette civilisation. Selon les contextes archéologiques, géographiques, chronologiques, les changements ou constances observés sont interprétés en tant que reflets de tradition, d’échanges, d’affiliations multi-identitaires.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/07/Les-parures-de-l-indus.jpg 708 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2020-12-17 11:46:582024-04-23 13:06:09Parures de l’Indus : Nausharo, Balouchistan, IIIe millénaire av. J.-C. Entre faire et dire, être et paraître

La Béotie de l’archaïsme à l’époque romaine : frontières, territoires, paysages

MAE René-Ginouvès, Travaux

Collection Travaux no 26

Depuis quelques dizaines d’années, la Béotie antique est l’objet d’une activité scientifique importante : en témoignent le colloque édité en 2014 par Nikolaos Papazarkadas, à l’issue d’une rencontre tenue à Berkeley (The Epigraphy and History of Boeotia. New Finds, New Prospects), ou encore les recherches archéologiques menées depuis de nombreuses années sous la forme de surveys, tel le Boeotia Project dirigé depuis 1979 par Anthony Snodgrass et John Bintliff, qui ont abouti à plusieurs publications (en dernier lieu, Boeotia Project, Volume II: The City of Thespiai: Survey at a Complex Urban Site, 2017). Conçu comme un point de convergence de ces recherches et rassemblant différents historiens parmi les meilleurs spécialistes actuels de la Béotie antique, le présent ouvrage adopte une approche résolument spatiale, autour des notions de territoires, frontières et paysages : leur articulation permet d’appréhender l’espace béotien en tant qu’il est l’objet d’une appropriation littéraire, politique, religieuse ou économique, et ce en combinant plusieurs échelles, des cités au koinon dans son ensemble. Aux deux premiers termes, « territoires » et « frontières », qui renvoient à une historiographie désormais classique, il a paru important d’adjoindre la notion de « paysage », traduction française du concept anglo-saxon de landscape. Au-delà de l’acception purement géographique du terme, en effet, celui-ci connaît actuellement une grande variété d’usages et d’applications : c’est toute la richesse et la complexité de ce concept que nous souhaitons explorer, afin de renouveler, en retour, l’approche des territoires béotiens.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/07/La-boetie-de-l-archaisme-a-l-epoque-romaine.jpg 779 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2019-11-29 11:07:132024-04-04 16:00:13La Béotie de l’archaïsme à l’époque romaine : frontières, territoires, paysages

La composition du temps : prédictions, événements, narrations historiques

Colloques, MAE René-Ginouvès

Collection Colloques no 15

Ce livre clôt un triptyque qui avait été initié par la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès, dont la première partie était consacrée à la notion de transition historique tandis que la deuxième portait sur les refondations et les recommencements. Nous proposons de poursuivre la réflexion sur le temps, les soubresauts, les changements qui l’affectent et les prédictions des évènements.

Comment, selon les sociétés, selon les périodes, perçoit-on, structure-t-on, manipule-t-on les temps à venir ? Nous partons de l’hypothèse que le futur autant que le passé habitent notre présent et que ce qui nous est contemporain est au moins autant lié à l’histoire dont on hérite qu’aux projets que l’on formule et aux états du monde que l’on anticipe.

Toutefois, impossible de parler du futur sans prendre en considération le régime d’historicité ou la division du temps propre à chaque société. Étant admis qu’il n’y a pas de temps exogène, il faut considérer la façon dont ces trois états – ce qui est passé, ce qui est et ce qui adviendra – sont organisés d’une société à l’autre. En d’autres termes, un volume sur le futur est nécessairement un volume sur la composition du temps et implique de s’interroger sur la façon dont, dans chaque société et chaque présent, sont mises en relation les dimensions temporelles du passé et du futur.

Nous abordons plusieurs aspects : celui de l’ordonnancement du temps chronologique et son traitement, celui des techniques de prévision du futur et de leur efficacité et enfin, la mise en récit des évènements passés ou à venir. Les contributions réunies dans ce volume illustrent d’innombrables opérations de combinaison et d’intégration du temps et recèlent de dispositifs narratifs, techniques et politiques qui les accompagnent.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/06/La-composition-du-temps_2.jpg 746 496 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2019-01-04 13:21:292024-04-04 16:07:18La composition du temps : prédictions, événements, narrations historiques

La société d’après : politique sino-tibétaine et écologie au Yunnan

MAE René-Ginouvès, Sociétés humaines

Collection « Sociétés humaines dans l’histoire »

Les Tibétains du voisinage du parc national de Pudacuo parlent de « la société d’après » pour désigner le monde auquel les changements profonds et récents de leur mode de vie les ont conduits. Ce nouveau monde parle de politique. Il rend compte de la façon dont une ONG conservationniste états-unienne a indirectement contribué à l’intégration de ces Tibétains ruraux à la Chine. Il se déploie autour d’un parc qui se veut « le premier parc national de Chine » et qui joue de l’identification des Tibétains au respect de l’environnement naturel dans l’esprit des touristes. On y voit l’imagerie de « Shangri-La » – paradis terrestre supposé, inventé par le romancier britannique James Hilton dans le best-seller Lost Horizon paru en 1933 – qui a servi à renommer la région. Ce nouveau monde donne à voir des décideurs politiques locaux entreprenants et habiles à tirer parti de l’autonomie que leur laissent les échelons supérieurs. Il est plébiscité par la majorité des Tibétains locaux, en lien avec leur souhait de participer au système d’échange global et leur identité de Tibétains du Yunnan du xxie siècle. Dans le même temps, il ne bénéficie pas autant à tous et il éveille des revendications d’équité. Cet ouvrage montre comment l’appréhension de la nature va de pair avec la politique dans la Chine contemporaine et
comment la globalisation influence le paysage politique national chinois.

 


Cet ouvrage est la publication de la thèse de Valérie Vandenabeele intitulée « Les nouveaux horizons des Tibétains de Pudacuo. Politique, conservation et globalisation dans le premier parc national de Chine (Shangri-La, Yunnan) », soutenue le 17 décembre 2014 sous la direction de Brigitte Baptandier, dans le cadre du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC UMR 7186) et de l’École doctorale 395 « Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent », de l’université Paris Nanterre, qui a été récompensée par le Prix de thèse de la MAE 2016.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2019/01/la-societe-d-apres.jpg 797 500 nicolas.coquet https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png nicolas.coquet2019-01-01 15:23:522024-04-04 16:08:05La société d’après : politique sino-tibétaine et écologie au Yunnan

Statuts personnels et espaces sociaux : questions grecques et romaines

MAE René-Ginouvès, Travaux

Collection Travaux no 25

Depuis quelques années, on assiste, dans le domaine de l’histoire sociale, au renouveau d’une réflexion sur les formes de catégorisation dans l’Antiquité. À la différence d’autres projets, toutefois, nous ne proposons pas ici une pure description des différents statuts ou sous-statuts légaux et sociaux, ni même une enquête consacrée à l’origine des statuts, des ordres et des classes. Nous nous donnons pour objectif de comprendre quels statuts personnels étaient opératoires dans les différents types d’espace. Utiliser comme point de départ le cadre spatial permet en effet de rendre visibles des clivages ou agrégats sociaux, parfois éphémères et instables, mais toujours signifiants.

Cet ouvrage collectif s’ouvre sur une réflexion historiographique comparée qui présente des recherches en cours concernant les processus de formalisation des sociétés dans les mondes grec et romain. Les articles de la deuxième partie analysent la pertinence des statuts dans des espaces précis (nécropole, théâtre, gymnase, banquet), où groupes et associations se font et se défont, parfois indépendamment du statut légal ou social des personnes. La dernière partie est consacrée à la dimension spatiale des pertes et changements de statuts, question qui permet de déplacer le regard sur les procédures et leurs effets concrets : avec quelle précision s’opèrent le déclassement ou l’exclusion des individus ? Quels espaces leur sont interdits et avec quel contrôle ? Enfin, quelle est l’influence de la mobilité, c’est-à-dire du changement spatial, sur les identités ?


Sommaire

Claudia Moatti et Christel Müller
Introduction. Les statuts à l’épreuve de l’espace

Approches historiographiques

Alain Duplouy
Élites, cités et citoyens dans la Grèce archaïque. Apports récents, et mise au point historiographique

Michel Humm
Du « dualisme patricio-plébéien » à la société d’ordres. La République romaine, de la fin du vie à la fin du  ive siècle av. J. C.

Espace et différenciation sociale

Claudia Moatti
Le langage spatial des statuts personnels dans le monde romain

Reine-Marie Bérard
La mort et le citoyen. Espaces funéraires et statuts individuels dans les colonies grecques à l’époque archaïque

Airton Pollini
La contribution de l’archéologie à la question des statuts. Espaces funéraires, domestiques et politiques

Brigitte Le Guen
Le théâtre de Dionysos Éleuthéreus n’est pas l’Assemblée des citoyens. Public et statuts personnels dans l’Athènes classique

Jean-Manuel Roubineau
Exclus du gymnase, exclus au gymnase. Note sur la loi gymnasiarchique de Béroia

Clément Bady
Plutarque et le symposion. Statuts et liens interpersonnels dans les espaces de banquet à la haute époque impériale

Pertes et changements de statut

Vincent Azoulay et Paulin Ismard
Honneurs et déshonneurs. Autour des statuts juridiques dans l’Athènes classique

Christel Müller
Itinéraires d’une prostituée : Néaira et les espaces de la cité au ive siècle av. J.-C.

Frédéric Hurlet
Interdicta aula. Cour impériale et hiérarchie spatiale (Haut-Empire romain)

Yann Rivière
Quid enim sum? Le bannissement de Cicéron et son retour à l’existence (58 av. J. C.)

 

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/06/Statuts-personnels-et-espaces-sociaux.jpg 748 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2018-07-06 22:17:202024-04-04 16:30:32Statuts personnels et espaces sociaux : questions grecques et romaines

Faire l’histoire culturelle de la mondialisation

MAE René-Ginouvès, Sociétés humaines

Collection « Sociétés humaines dans l’histoire »

Depuis presque 200 ans, la mondialisation, cette phase d’accélération sans précédent des relations sociales et des contacts interculturels, caractérise aussi bien notre univers mental qu’elle définit l’horizon de nos pratiques quotidiennes.

Ce livre s’attache à en saisir toute la complexité. Il entend à la fois saisir des représentations du mondial, se pencher sur les ambassadeurs de la mondialité aux xixe et xxe siècles, réfléchir à l’articulation du global et du local, et analyser la configuration politique globale avec les nouvelles formes de gouvernance. À l’issue de ces études, il ressort que si le monde est dorénavant unique, il est loin d’être uniforme. Selon les termes du philosophe canadien Charles Taylor, « une profonde diversité » semble même dominer par-delà les fausses impressions d’uniformité.

L’ensemble de ces contributions dessine un monde global dans lequel les individus échappent à la généralisation et à l’essentialisation mais relève d’un « tiers-espace », selon Homi Bhabba, où les identités se négocient en permanence au fil des circonstances offertes par un monde à la fois homogénéisé et fragmenté.

Finalement, selon les mots du poète Pablo Neruda, les êtres mondialisés s’apparentent un peu à des « arbres ailés » quand les racines du local montent au ciel du global.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2018/01/faire-l-histoire-culturelle.jpg 756 500 nicolas.coquet https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png nicolas.coquet2018-01-01 15:26:592024-04-04 13:54:10Faire l’histoire culturelle de la mondialisation

(Re)Fonder : les modalités du (re)commencement dans le temps et dans l’espace

Colloques, MAE René-Ginouvès

Collection Colloques no 14

La réflexion sur la notion de fondation est indissociable de la nécessité, observée dans les sociétés humaines, d’actualiser à intervalles plus ou moins espacés la séquence des actes fondateurs ou ressentis comme tels. C’est cette idée qu’exprime le terme aujourd’hui en vogue de « refondation », symptomatique du besoin des individus, des groupes d’individus et des sociétés d’inscrire la fondation dans la durée.

S’interroger sur la manière dont les hommes fondent et refondent aujourd’hui, dans les temps passés et sur le temps long revient foncièrement à se demander comment ils s’attachent à donner à toute chose, tangible et intangible, son existence et sa forme. La (re)fondation évoque ainsi tout aussi bien les découpages temporels marquant un avant et un après l’existence d’une entité de nature sociale (fondation d’un royaume, d’une communauté singulière, établissement d’une constitution, de la mémoire à attacher à un événement) que le découpage spatial et l’ancrage dans le sol d’une réalisation matérielle (fondation d’un édifice que l’on veut pérenne, bornage des limites d’une ville, d’un quartier, d’une maison ou de tout espace transformé en territoire quand on distingue un intérieur et un extérieur).

L’ouvrage met en avant plusieurs des modalités du (re)commencement : le rapport complexe au thème des origines ; la fondation ou refondation des colonies (grecques et romaines) ; la production de nouvelles échelles par la fusion ou l’extension d’espaces, la mobilité et la conquête ; la mise en récit(s). Ce sont autant de modes de mise en ordre du monde, du temps et de l’espace qui instituent pour l’avenir et légitiment par rapport au passé.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/06/Refonder.jpg 750 498 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2017-11-20 13:23:192024-01-10 16:03:44(Re)Fonder : les modalités du (re)commencement dans le temps et dans l’espace

Masques en parade : ethnicité et enjeux de pouvoir dans le sud-ouest de la Chine

MAE René-Ginouvès, Sociétés humaines

Collection « Sociétés humaines dans l’histoire »

Les habitants de Yangzong, dans la province multiethnique du Yunnan, se donnent à voir comme une minorité ethnique tout en se revendiquant de la majorité Han.

C’est du constat de ce paradoxe qu’est née la présente recherche fondée sur un théâtre de masques qualifié en Chine de nuo (exorcisme) et jusqu’alors méconnu en France.
Cette étude, à la jonction du politique et du rituel, relève d’un pari ambitieux.

L’auteure entreprend de démêler les fils du paradoxe de départ – qui n’est en définitive qu’apparent –, autant que de rendre compte de la société locale contemporaine et de son patrimoine culturel.

Sylvie Beaud a à cœur de décloisonner les études sur la Chine, trop souvent jugées hors du champ de l’ethnologie du fait de leur héritage orientaliste. L’ouvrage dépasse cette fausse dichotomie, en alliant une ethnologie « classique », érudite et strictement située, aux problématiques anthropologiques de l’identité, du rapport à l’État, du rituel et de la manière de se définir dans un monde changeant.

 


Cet ouvrage est la publication de la thèse de Sylvie Beaud « Masques en parade. Étude d’une identité Han à la jonction du politique et du rituel : l’exemple du Théâtre de Guan Suo (Yunnan, Chine) ». qui a été récompensée par le Prix de thèse de la MAE 2014.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/07/Maques-en-parade.jpg 786 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2017-06-27 16:35:382024-01-10 16:04:41Masques en parade : ethnicité et enjeux de pouvoir dans le sud-ouest de la Chine
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