Journée d’étude ArcheoNum
Journée d’étude organisée par ArcheoNum et Arscan
Discussions animées par Virginie Fromageot, avec la participation de Bruno Morandière, Réseau des Écoles Françaises à l’Étranger
Journée d’étude organisée par ArcheoNum et Arscan
Discussions animées par Virginie Fromageot, avec la participation de Bruno Morandière, Réseau des Écoles Françaises à l’Étranger
La plateforme universitaire de données de Nanterre (PUDN) organise la semaine Data SHS, un événement national proposé par la TGIR PROGEDO.
La semaine Data SHS présente une série d’interventions sur le thème « Traiter et analyser des données en sciences humaines et sociales » pour promouvoir l’utilisation et l’exploitation des données quantitatives (statistiques, enquêtes) auprès de la communauté de recherche et des étudiants en Master.
Comité d’organisation : Brian Chauvel, Sandrine Clérisse, Elodie Ozenne, Julie Pannetier, Sara Tandar, Benoît Tudoux.
Plateforme universitaire de données de Nanterre (PUDN).
Le programme sera disponible très prochainement.
Du 7 au 10 décembre 2020
Université de Paris Nanterre
Bâtiment Max Weber
8 Allée de l’université 92 000 Nanterre
La semaine Data SHS sera l’occasion de présenter les activités de la PUDN, nouveau service implanté à la MSH Mondes. La mission principale de la PUDN est d’accompagner la communauté de recherche et les étudiant.e.s en master du site de Nanterre dans l’utilisation de données quantitatives documentées et archivées, qui sont encore insuffisamment exploitées ou trop méconnues. Les différents publics d’usagers académiques de l’université Paris Nanterre auront ainsi un accès facilité aux données issues de la statistique publique et des enquêtes nationales ou internationales.
Cet évènement sera l’occasion d’échanger sur les méthodes de traitement et d’analyse des données quantitatives dans leur diversité : analyses longitudinales, données administratives, données d’enquêtes, catalogue Quetelet-PROGEDO, documentation et valorisation.
Mot d’accueil de Philippe Gervais-Lambony, président de l’université Paris Nanterre et Anne Yvonne Guillou, directrice de la MSH Mondes.
13h00 à 14h30 : intervention de Lionel Maurel, CNRS – DAS IST et Armelle Thomas, CNRS – chargée de mission science ouverte sur « Les nouvelles avancées pour la Science Ouverte »
15h – Formation HAL
L’axe scientifique « Imaginaires » organise le 5 novembre 2020 sa première journée d’étude, en visioconférence1, autour du thème « Classer / déclasser : penser et imaginer le monde ». Pour le lancement de l’axe, il s’agit d’explorer ce que nos disciplines font quand elles pensent et quand elles imaginent les systèmes qu’elles étudient : qu’ils appartiennent à un passé plus ou moins lointain, au présent, à l’ici ou à l’ailleurs. Il est question de se pencher sur la façon dont nos analyses regroupent, catégorisent, classent et déclassent. Quels mécanismes et logiques sont sous-jacents ? Quel est le rôle de l’observateur.trice ? Quelle est la part du contexte de production de son savoir ? Qu’est-ce qu’il.elle exclut ? Comment organise-t-il.elle ce qu’il.elle observe ? Que fait-il.elle des données ? Ces « réflexions » engagent la construction de modèles théoriques et graphiques où la culture du / de la chercheur.e, comme savoirs et comme positionnement intellectuel, fonde les interprétations, et partant, la construction d’un récit de ce qui a présidé à sa création et à son délaissement.
Contextes et objectifs
L‘axe « Imaginaires » a été constitué autour des interrogations portées depuis un peu plus d’une vingtaine d’années par les sciences humaines et sociales sur la place des imaginaires, en études culturelles, mais aussi dans toutes les autres approches anthropologiques, historiques, sociologiques et géographiques. Cette « approche nouvelle du rôle de l’imagination dans la vie sociale » pour reprendre une formulation d’Arjun Appadurai2.
Pour partager ces questionnements, la journée du 5 novembre 2020 propose aux chercheur.e.s, aux enseignant.e.s-chercheur.e.s, aux ingénieur.e.s et technicien.ne.s, aux jeunes docteur.e.s, et aux étudiant.e.s, de sortir de leur « monde », de lancer des passerelles, d’offrir un temps d’échange, un décalage de point de vue, dans une logique interdisciplinaire et réflexive. Pour trouver un mode commun de réflexion et d’action autour de la thématique de cette première année, nous avons l’ambition de faire dialoguer nos disciplines sur la façon dont nous classons, répertorions, et projetons nos méthodes.
Il s’agit de mobiliser les outils et les méthodes scientifiques pour les mettre au service d’une meilleure compréhension des « imaginaires », individuels et collectifs, politiques, religieux, idéologiques et sociaux, passés et présents, qu’ils soient exprimés sous forme d’actions, de pratiques, de réalisations ou de représentations (images, cartes, dessins, photographies, numériques ou non, films, réalisations scientifiques et artistiques, modèles, systèmes organisationnels). Ainsi, nos outils mêmes de recherche, qu’ils soient conceptuels, graphiques ou sémantiques sont questionnés : ils influencent et sont influencés par nos imaginaires.
1 Cette journée fera l’objet d’une captation qui sera ensuite mise à disposition sur la médiathèque de la MSH Mondes (http://mediatheque.mae.cnrs.fr/s/fr/page/accueil).
2APPADURAI, Arjun.« Après le colonialisme : les conséquences culturelles de la globalisation » Paris :Payot, 2015, 336 p.
Présentation organisée par le service d’ingénierie documentaire de la MSH Mondes.
Intervenants Juliette Hueber, chargée du traitement des données scientifiques et responsable éditoriale et Bulle Tuil Leonetti, ingénieure de recherche en analyse de sources du laboratoire In Visu « L’information visuelle et textuelle en histoire de l’art : nouveaux terrains, corpus, outils »
Mené en partenariat avec Persée et l’Institut français d’archéologie orientale, dans le cadre d’un financement BSN5 2014, le projet « Athar : les monuments du Caire » est à l’origine d’une collaboration fructueuse entre le laboratoire InVisu et Persée qui a abouti à la mise en place de la Perséide éponyme. Une Perséide est une plateforme mise à disposition par Persée pour la publication structurée de corpus patrimoniaux qui n’ont pas vocation à être mis à disposition sur la plateforme Persée. L’enrichissement de ces corpus est à l’origine de différents projets qui seront présentés lors de cette intervention.
Les Rencontres Interdisciplinaires sur les Métaux (RIMs) ont pour but de constituer un lieu d’échanges et de discussion autour des recherches menées sur les métallurgies et les métaux dans les sociétés anciennes. Les aires chrono-culturelles concernées s’étendent de l’Orient à l’Occident et de la fin de la Préhistoire à l’Époque moderne. Les approches interdisciplinaires fondées sur l’exploitation croisée des sources archéologiques, textuelles, ethnographiques et archéométriques y sont privilégiées. Ainsi, les séances sont destinées à promouvoir la combinaison et l’interaction des disciplines et des sources pour alimenter les grandes problématiques qui mobilisent la communauté scientifique et auxquelles les métallurgies participent : essor, déclin, mutation, transfert, innovation, appropriation, contrôle, commercialisation, circulation, datation, stratégie économique, gestion des ressources, mentalité/perception des matériaux et des savoir-faire. Les Rencontres Interdisciplinaires sur les Métaux se présentent donc comme un outil de recherche à la fois méthodologique et historique. Elles se déroulent deux fois par an au sein de l’une des institutions d’Ile de France encadrant ces rencontres : laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération (NIMBE UMR3685 CEA/CNRS et IRAMAT UMR5060 CNRS), le laboratoire Histoire des Pouvoirs, Savoirs et Sociétés (HPSS, EA1571 de l’Université Paris 8) et le laboratoire Archéologies et Sciences de l’Antiquité. (ArScAn – UMR7041- CNRS / Université Paris Ouest / Université Paris 1 / MCC).
Organisation et contacts : Philippe Dillmann1, Maxime L’Héritier2, Gaspard Pagès3
1 philippe.dillmann@cea.fr ; Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération (LAPA ; NIMBE UMR3685 CEA/CNRS et IRAMAT UMR5060 CNRS)
2 maxime.l_heritier@univ-paris8.fr ; Histoire des Pouvoirs, Savoirs et Sociétés (HPSS – EA 1571 – Université Paris 8)
3 gaspard.pages@mae.u-paris10.fr ; Archéologies et Sciences de l’Antiquité (ArScAn – UMR7041 – CNRS)
Thibault Cardon (CNRS, UMR6273-CRAHAM)
Pluralisme monétaire et relations sociales : quelques cas médiévaux
Lise Saussus (FRS-FNRS, CRAN-UCLouvain et CRH/EHESS, C2RMF)
Productions, techniques et matériaux d’un fondeur bruxellois du 15e siècle
Manon Gosselin (UMR7041-ArScAn et LAPA NIMBE/IRAMAT)
Qualités des alliages ferreux : une approche diachronique et statistique
Télécharger le programme et les résumés
Alexandre Disser (Docteur en archéologie associé au LMC-IRAMAT – UMR5060)
Économie du fer et techniques au Moyen Âge en Lorraine à travers le prisme de l’archéologie et de l’analyse des matériaux
Florian Téreygeol (CNRS – LMC-IRAMAT – UMR5060)
Évolution des appareils de production du fer : l’exemple pyrénéen de Castel-Minier (fin XIIIe- mi-XVIe s.)
Maxime L’Héritier (Université Paris 8 – ArScAn – UMR7041)
Fer et plomb à Notre Dame de Paris : les travaux en cours du Groupe de Travail métal du chantier scientifique CNRS/MC
Christophe Maggi (Institut Royal du Patrimoine Artistique, Bruxelles, Belgique)
Le savoir fer d’une charpente en bois dans les grands édifices médiévaux et modernes belges
Romain Wibaut (Département Architectural Engineering de la Vrije Universiteit Brussel & Département Architecture de la faculté Engineering Science de la KU Leuven, Belgique)
Charpentes métalliques dans les églises belges (1840-1940) : avènement, évolution et contextualisation
Stéphanie Diane Daussy (Lab. Archéologie et Archéométrie, CNRS UMR 5138, Lyon, France), Arnaud Timbert (Université Picardie Jules-Verne, TrAme EA 4284, Amiens, France)
Observer, reproduire et réinventer : la couverture en plomb chez Eugène Viollet-le-Duc
Aurélia Azéma (Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques, Pôle métal, CRC USR 3224, Champs-sur-Marne, France)
Entre corrosion et décors : caractériser les polychromies sur les plombs de couverture
Nolwenn Zaour (INRAP – LMC-IRAMAT – UMR5060), Jean-Yves Langlois (INRAP – CRAHAM – UMR6273), Véronique Gallien (INRAP – CEPAM – UMR 7264)
Le bassin sidérurgique de la région mancelle de l’Âge du Fer au Moyen Âge
Hélène Salomon (CNRS – EDYTEM – UMR5204), Émilie Chalmin (CNRS – EDYTEM – UMR5204)
Comment nommer ces rouges ? Pigments ou minerai de fer… Tout dépend de l’âge et de l’usage
Anne-Clothilde Dumargne (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (DYPAC) – Fondation des Sciences du Patrimoine)
Les chandeliers en bronze, en cuivre et en laiton en Europe du XIIIe au XVIIe siècle. Production, diffusion et usages.
Caroline Robion-Brunner (CNRS – TRACES – UMR5608)
La sidérurgie en pays Bassar (Nord Togo) et la question de la diversité technique
Marion Berranger (CNRS – IRAMAT – LMC – UMR5060)
Productions et échanges en métallurgie du fer durant la Protohistoire et l’Antiquité en Bourgogne-Franche-Comté : quelques résultats d’un Projet Collectif de Recherches
Manon Castelle (Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines – C2RMF – Laboratoire DYPAC)
Révéler les gestes, les choix et les influences techniques impliqués dans la renaissance de la grande statuaire en bronze en France à l’époque moderne (1540-1660)
Catherine Verna (Université Paris 8 – EA 1571 Histoire des Pouvoirs, Savoirs et Sociétés)
Ce que la micro histoire apporte à l’histoire de la métallurgie médiévale
Georges Verly (Royal Museum of Art and History Brussels – EACOM)
L’organisation spatiale d’un atelier métallurgique au Moyen Empire (Egypte, Ayn Soukhna) : croisement des sources archéologique, expérimentale, ethnographique et iconographique
Florian Sarreste (Eveha – études et valorisation archéologiques / EA 3811 – Université de Poitiers)
La production du fer dans les campagnes de Gaule romaine : quelques pistes de réflexions à partir des exemples de la forêt de Sillé (Sarthe) et du site de Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne)
Nicolas Monteix (Université de Rouen – GRHIS EA 3831)
Les ateliers métallurgiques à Pompéi: état des lieux et découvertes récentes
Aurélie Rogalla Von Bieberstein (Archaeoconcept Conservation)
Les apports complémentaires de l’archéométallurgie et de la conservation-restauration à l’étude archéologique des épées damassées du haut Moyen âge
Nicolas Minvielle (Université Aix Marseille – LA3M CNRS UMR 7298)
L’organisation technique et sociale de la production argentifère en Languedoc médiéval : approche multi-scalaire de l’entreprise à l’espace minier
Joseph Gauthier (UHA-CRESAT-EA 3436, CNRS-LMC-IRAMAT-UMR5060)
La dynamique minière médiévale dans le Rhin supérieur : approche multi-scalaire et interdisciplinaire
Julien Flament (IRAMAT-CEB, UMR5060)
La métallurgie extractive de l’argent au Moyen Âge. Apports de l’archéométrie à la compréhension des chaines opératoires. L’exemple pyrénéen de Castel-Minier (XIIIe-XVe s.)
Guillaume Sarah (IRAMAT-CEB, UMR5060)
La composition des monnaies au temps du monométallisme argent médiéval (VIIe-XIIe siècles). Essai de reconstruction sur la longue durée
Marc Leroy (MCC, LMC-IRAMAT-CNRS-UMR5060)
La sidérurgie en Lorraine avant le haut fourneau et la question de l’utilisation de la minette dans le procédé direct
Sandrine Baron (CNRS, TRACES-UMR5608)
L’apport des isotopes aux problématiques liées à la diffusion des métaux durant les périodes anciennes
Brice Vincent (EFEO, CASE-UMR8170)
LANGAU : étude de la métallurgie du cuivre et de ses alliages à Angkor et dans le royaume khmer
Oli Pryce (CNRS, UMR7055 Préhistoire et Technologie)
Southeast Asian late prehistory in global perspective: from an unplausibly early independent invention of copper metallurgy to a radical hub of social innovation.
Sylvain Bauvais (CNRS, LMC‐IRAMAT‐UMR5060/LAPA‐ NIMBE UMR3685)
Production et la circulation des produits ferreux à l’âge du Fer dans le nord de la France : bilan des 15 dernières années de recherche
Gaspard Pages (CNRS, UMR7041 ArScAn Archéologies et Sciences de l’Antiquité)
Le fer de Gaule du Sud dans l’Empire romain. La métallurgie du fer antique en Narbonnaise : stratégie d’exploitation, système de production et réseau d’échange et de commercialisation
Mathieu Linlaud, Université Paris Ouest Nanterre La Défense – UMR7041 ArScAn Archéologies et Sciences de l’Antiquité
La « serrurerie » médiévale au regard de l’archéologie
Maxime L’Héritier, Université Paris 8 – EA 1571 HPSS Histoire des Pouvoirs, Savoirs et Sociétés
La « pierre armée » à l’époque gothique. Concept historique ou réalité constructive ?
Stéphanie Leroy, CNRS – Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération LAPA ; NIMBE UMR3685 CEA/CNRS et IRAMAT UMR5060 CNRS.
Provenance et datation des matériaux ferreux : nouvelles approches interdisciplinaires pour la reconstitution des réseaux d’échanges
Rencontres cinéma et sciences humaines #6
Caroline est jeune, impulsive. Colette, plus âgée, est compatissante et bordélique. Face à elles, des familles venues du Sri Lanka, de Mongolie, d’Erythrée et d’ailleurs, demander l’asile en France. Chaque jour il en arrive de nouvelles, avec ou sans passeport, avec ou sans bagage, dans des charters ou des camions bâchés…
Comment répondre à ce flot débordant de détresses et besoins ? Le film raconte ce face à face tendu et explosif, émouvant et drôle, où chacun défend son rôle.
La projection sera suivie d’une rencontre avec les réalisateurs, animée par Monica Heintz (UPN – L ESC), Alicia Harrison et Damien Mottier (UPN – HAR).
Les Rencontres cinéma et sciences humaines
Placées au carrefour de la création et de la recherche, les Rencontres cinéma et sciences humaines sont ouvertes à tous et entendent renouer avec l’esprit du séminaire Nanterre-Chaillot – animé par Jean Rouch et son équipe pendant plusieurs décennies – afin de former le regard d’étudiants, de chercheurs, de réalisateurs et de curieux.
Ces projections-débats proposent d’échanger autour de projections régulières de films. En présence des réalisateurs et animées par un groupe d’étudiants, d’enseignants et de chercheurs en études cinématographiques et en sciences humaines, ces rencontres interrogent les enjeux et les représentations du monde contemporain à partir de multiples thématiques abordées sous des formes cinématographiques variées.
Les Rencontres cinéma et sciences humaines sont organisées par les départements d’Arts du spectacle et d’Anthropologie de l’université Paris Nanterre, la Maison Archéologie & Ethnologie, le laboratoire Histoire des Arts et des Représentations (HAR) et le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC).
Rencontres cinéma et sciences humaines #5
Naples. Une Vierge au bleu sur la joue qui génère des miracles. Autour d’elle évoluent trois personnages féminins qui ne se rencontrent jamais. Giusy, une fille en chaise roulante qui n’a pas eu droit au miracle et est devenue athée libre d’esprit et anthropologue spécialiste en cultes de Marie. Fabiana, un transsexuel à la tête d’une troupe de fidèles de la Vierge dans un quartier populaire du centre ville. Et Sue, une pianiste coréenne à la recherche d’une nouvelle direction pour sa vie, en enseignant la musique aux enfants en difficulté dans une ville très éloignée de sa culture d’origine. Chacune avec ses blessures intimes et sa propre recherche du « miracle ».
La projection sera suivie d’une rencontre avec Alessandra Celesi. Rencontre animée par Daniela Ricci, UFR PHILIA, département des Arts du spectacle.
Les Rencontres cinéma et sciences humaines
Placées au carrefour de la création et de la recherche, les Rencontres cinéma et sciences humaines sont ouvertes à tous et entendent renouer avec l’esprit du séminaire Nanterre-Chaillot – animé par Jean Rouch et son équipe pendant plusieurs décennies – afin de former le regard d’étudiants, de chercheurs, de réalisateurs et de curieux.
Ces projections-débats proposent d’échanger autour de projections régulières de films. En présence des réalisateurs et animées par un groupe d’étudiants, d’enseignants et de chercheurs en études cinématographiques et en sciences humaines, ces rencontres interrogent les enjeux et les représentations du monde contemporain à partir de multiples thématiques abordées sous des formes cinématographiques variées.
Les Rencontres cinéma et sciences humaines sont organisées par les départements d’Arts du spectacle et d’Anthropologie de l’université Paris Nanterre, la Maison Archéologie & Ethnologie, le laboratoire Histoire des Arts et des Représentations (HAR) et le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC).
Rencontres cinéma et sciences humaines #4
Master class avec Christian Lallier (iiAC-LAUM – UMR 8177 CNRS/EHESS) en collaboration avec le projet Anthropôle du Labex Les Passés dans le Présent
Durant cette master class, Christian Lallier présentera son approche théorique et pratique de l’anthropologie filmée. La diffusion d’extraits de son dernier film consacré à la performance artistique, Performers#10 – La fabrique de l’éphémère, sera l’occasion de traiter de la notion de « performance interactionnelle ».
L’anthropologie filmée entretient des liens de parenté avec le documentaire d’observation, notamment en raison de sa forme narrative qui repose sur la compréhension des échanges entre les personnes. Mais, cette méthode s’en distingue par son attachement à l’enquête de terrain, au sens où la construction du film procède de ce qui se joue entre les personnes engagées réellement dans leur action et non d’un scénario ou d’un choix de « personnages ». Pour cela, il convient de s’attacher au travail des relations sociales : autrement dit, en quoi la situation vécue par les personnes met en oeuvre des actions conjointes, voire des actions concertées, qui engagent chacun des acteurs dans des relations de face-à-face selon des cadres d’interactions partagés. Cette approche anthropologique vise à rendre compte des situations humaines ordinaires en tant qu’elles ne vont pas de soi : il s’agit, par exemple, de filmer une banale salutation ou une simple transaction marchande en tant que ce dispositif d’échanges produit un espace politique.
Cette master-class propose d’examiner les modalités de cette pratique de l’enquête de terrain avec une caméra et des micros. On s’intéressera, tout d’abord, à l’état de perception que produit l’acte de filmer : pour cela, on évoquera une disposition phénoménologique visant à développer notre attention aux mondes que l’on observe. On explorera, ensuite, les conditions de la prise de vue et de la prise de son dans une situation dite « réelle », de telle sorte qu’il soit possible de traduire l’engagement des personnes dans une action sous une forme narrative.
Enfin, on se demandera comment produire un savoir par cette approche compréhensive : en quoi cette pratique du film documentaire, y compris sous un format court, donne-t-elle à interpréter une situation sociale par ce que (se) disent les acteurs qui y sont engagés ? Dans cette perspective, on mettra en évidence la notion de « performance interactionnelle » : en d’autres termes, comment une personne met en représentation son engagement dans un échange.
Les Rencontres cinéma et sciences humaines
Placées au carrefour de la création et de la recherche, les Rencontres cinéma et sciences humaines sont ouvertes à tous et entendent renouer avec l’esprit du séminaire Nanterre-Chaillot – animé par Jean Rouch et son équipe pendant plusieurs décennies – afin de former le regard d’étudiants, de chercheurs, de réalisateurs et de curieux.
Ces projections-débats proposent d’échanger autour de projections régulières de films. En présence des réalisateurs et animées par un groupe d’étudiants, d’enseignants et de chercheurs en études cinématographiques et en sciences humaines, ces rencontres interrogent les enjeux et les représentations du monde contemporain à partir de multiples thématiques abordées sous des formes cinématographiques variées.
Les Rencontres cinéma et sciences humaines sont organisées par les départements d’Arts du spectacle et d’Anthropologie de l’université Paris Nanterre, la Maison Archéologie & Ethnologie, le laboratoire Histoire des Arts et des Représentations (HAR) et le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC).
21 allée de l’université
92000 Nanterre