Les Archives nationales accueillent et organisent le premier village de l’archéologie à Paris. Plus de 30 associations et institutions parisiennes, franciliennes et nationales, chercheurs en archéologie, histoire et histoire de l’art viennent à la rencontre du public pour présenter leurs découvertes, animer visites, ateliers et stands, et mettre en relation archives et archives du sol.

La Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès (MAE) y sera présente avec :

• Un atelier « De l’écriture cunéiforme à l’écriture médiévale » (Maison Archéologie & Ethnologie et Service éducatif des Archives nationales). De l’écriture cunéiforme à l’écriture médiévale. L’activité, qui se déroule en deux temps, comprend une initiation à l’une des plus anciennes écritures de l’histoire, l’écriture cunéiforme, puis un atelier d’écriture au calame et à l’encre, à l’imitation des scribes du Moyen Âge.Un atelier proposé par la Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès (MAE) et les Archives nationales.

• Un jeu sur la Préhistoire (Maison Archéologie & Ethnologie). La préhistoire et ses industries. Jeu par équipes de 3 à 4 personnes autour de questions-réponses sur la Préhistoire et ses industries (dates, événements, cultures).Un atelier proposé par la Maison de l’Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès (MAE).

• CINÉ-ARCHÉO. Projection de films pour les petits et les grands sur l’archéologie etses métiers.

Depuis 2010, le ministère de la Culture et de la Communication confie à l’Inrap (L’Institut national de recherches archéologiques préventives) la coordination et la promotion des Journées nationales de l’Archéologie (JNA). Lors des JNA, tous les acteurs en lien avec l’archéologie se mobilisent afin de faire découvrir au public les trésors du patrimoine et les dessous de la discipline. Opérateurs de fouilles, organismes de recherche, universités, musées et sites archéologiques, laboratoires, associations, centres d’archives et collectivités territoriales sont encouragés à organiser des activités innovantes, originales et interactives pour le grand public. Les Journées nationales de l’Archéologie sont aujourd’hui, le temps fort de valorisation de la discipline. En 2016, plus de 1.170 manifestations ont été organisées et 142.000 visiteurs accueillis ; témoignage de l’intérêt des acteurs et de l’attente des publics.

Le webinaire est maintenant disponible sur Vimeo

Les origines du COVID-19 : entre complotisme et controverse – Elisa Chelle from MSH Mondes on Vimeo.

Dans le cadre du cycle de webinaires « Les sciences à l’épreuve des crises sanitaires et environnementales » organisé par le Réseau national des MSH, la MSH Mondes propose un webinaire avec Elisa Chelle le 19 janvier 2022 de 13h à 14h, sur le thème :

Les origines du COVID-19 : entre complotisme et controverse
L’origine du COVID-19 est une question controversée et politisée. Cette intervention revient sur les différentes hypothèses explicatives de l’origine du COVID-19, en les caractérisant d’un point de vue politique. L’origine animale est plutôt défendue par les milieux scientifiques. L’animal hôte (chauve-souris, vison, pangolin…) et les modalités de transmission font encore l’objet d’importants débats. Les milieux écologistes tendent à défendre l’idée d’un déséquilibre général, lié à la transformation brutale des environnements par l’homme. Certains vont même jusqu’à pointer une responsabilité du système économique dans son ensemble (thèse du « capitalocène »). L’hypothèse d’un virus conçu en laboratoire, qui en serait sorti par erreur humaine existe, sans faire l’objet de la même attention scientifique que l’origine animale. Des thèses complotistes circulent également, défendant l’intentionnalité de cette « fuite » de laboratoire. L’extrême droite américaine est particulièrement mobilisée sur cette dernière hypothèse, et la dernière une délégation de l’OMS s’étant rendue à Wuhan en janvier 2021 s’est attachée à la réfuter. D’où l’intérêt d’étudier cette question de l’origine du COVID-19 du point de vue de la science politique.
Elisa Chelle est Professeure de science politique à l’Université Paris Nanterre, Chercheuse à l’ISP, affiliée au LIEPP de Sciences Po (Axe Politiques de santé)

La séance sera animée par Élisabeth Fauquert, Maîtresse de conférences en langues et cultures anglophones à l’Université Paris Nanterre
le 19 janvier 2022 de 13h à 14h
Lien de connexion

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Les sciences à l’épreuve des crises sanitaires et environnementales

Ce cycle de webinaires est organisé par le Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme, en partenariat avec le réseau des Umifre (unités mixtes des instituts français de recherche à l’étranger) du CNRS et du MEAE et dans le cadre du dispositif de coordination nationale Inserm/CNRS HS3PE-Crises (Crises sanitaires et environnementales – Humanités, sciences sociales, santé publique)

Table ronde organisée par Organisation : Fanny Bocquentin & Julien Vieugué

Axe thématique transversal de la MSH Transitions

A la faveur de la présence de Phillip C. Edwards, éminent spécialiste de la préhistoire jordanienne, accueilli par l’équipe Ethnologie Préhistorique, les chercheurs de la Maison travaillant sur le processus de Néolithisation du Proche-Orient se fédèrent autour de la question des transitions. Les grandes étapes de la néolithisation au Proche Orient – que sont la sédentarisation, la domestication des plantes et des animaux, l’invention de la poterie – sont, dans leurs grandes lignes, bien établies. Les changements parallèles ou sous-jacents à ce cumul d’innovations sans précédent restent mal connus. S’intéresser aux périodes chronologiques charnières, qui constituent bien souvent des zones d’ombre dans la documentation, permet d’aborder la dynamique des processus en jeu. C’est en effet durant ces périodes dites de transitions, de crise, d’instabilité que les changements trouvent leur racine et qu’innovations et traditions s’articulent à tâtons avant de laisser place à une nouvelle entité culturelle majeure bien identifiable. Cette table ronde est l’occasion de partager nos données récentes qui viennent éclairer la complexité des rythmes, des causes et des mécanismes de ces différents changements s’échelonnant sur près de 4000 ans.

Programme

Introduction (10h00-10h30)
Fanny Bocquentin (ArScAn-EthnoPre) et Julien Vieugué (PreTech) : Les transitions néolithiques au Levant : révolutions, stagnations, approximations…

La fin du Natoufien (10h30-11h30)
François Valla (ArScAn-EthnoPre) : Des Natoufiens conservateurs à Mallaha ?
Anne Bridault (ArScAn-Environnements) : Exploitation des ressources animales et modes d’occupation durant le Natoufien final à Eynan / Ain Mallaha (Vallée du Houleh) : état des recherches

La transition PPNA/PPNB (11h30-12h30)
Phillip Edwards : (La Trobe university) Zahrat adh-Dhra‘ 2 by the Dead Sea and its implications for the Neolithic of the wider Levant

Buffet (12h30-14h00)

Le 7ème millénaire et la transtion PPN/PN (14h00-15h30)
Fanny Bocquentin (ArScAn-EthnoPre) : Beisamoun et le PPNC du levant sud
Alexandra Legrand-Pineau (USR 3225) : L’outillage en matières osseuses : continuité ou discontinuité entre le Néolithique pré-céramique et le Néolithique céramique de Chypre ? Le site de Khirokitia
Julien Vieugué (PreTech) : Les débuts du Néolithique céramique au Levant Sud: une histoire complexe

Discussion (15h30-16h00) Animée par Catherine Perlès (Univ. Paris-Nanterre) et Boris Valentin (Univ. Paris 1)

Programme

11h Illustrer l’archéologie, illustrer l’ethnologie
Table ronde animée par Adeline Herrou (Lesc) et Myriam Danon-Szmydt (MSH, USR) avec les participations de Michel Adam (Société d’ethnologie), Chloé Andrieu (ArchAm), Georges Augustins (Lesc) et Stephen Rostain (ArchAm)

12h Inauguration de l’exposition Dessiner sa recherche avec les dessins et aquarelles de Michel Adam, Chloé Andrieu, Georges Augustins et Stephen Rostain

14h Pleurer ses morts, afficher ses morts
Table ronde animée par Martial Monteil (Gallia, pôle éditorial de la MAE) et Isabelle Sidéra (PréTech, directrice de MAE) avec les participations de Fanny Bocquentin (Arscan), Christel Müller (Arscan),
Gregory Pereira (Archam), Reine-Marie Bérard (Centre Camille Jullian)

16h Conférence de Philippe Clancier (ArScAn)
Découverte et présentation des bibliothèques de l’Antiquité : le cas des fonds mésopotamiens

17h Apéritif Science en fête ouvert à tous
Les publications de la MSH seront consultables sur un stand tout au long de la journée

Trois regards croisés sur ce qui pousse les humains à désirer ou aimer des statues, des robots, des plantes, des animaux…

Programme

14h00-14h10
Accueil / Introduction
Irene Maffi, Professeure d’anthropologie culturelle et sociale, STS Lab / ISS UNIL.

14h10-14h45
« Peut-on s’éprendre de tout (et de n’importe quel robot) ? »
Agnès Giard, anthropologue, chercheuse rattachée au Sophiapol (Université de Paris Nanterre), membre du groupe de recherche EMTECH (Freie Universität Berlin).

14h45-15h20
« La cuisine des maris – ou comment mettre Pygmalion au féminin »
Federica Tamarozzi, anthropologue, conservateur responsable du Département Europe au Musée d’Ethnographie de Genève (MEG).

15h20-16h00
« Les amours végétales des phytomorphes pervers »
Dominique Brancher, professeure ordinaire de littérature française ancienne à l’Université de Bâle (Philosophisch-Historische Fakultät, Séminaire d’études françaises).

Résumé

Dans la lignée LGBTQI+, de nouvelles catégories de personnes réclament le droit à la reconnaissance. Amoureuses d’un pont, d’une machine, d’une valise ou d’une idole numérique, elles questionnent les normes d’appariement qui prévalent dans leurs environnements sociaux. Leurs liaisons suscitent des inquiétudes dont les autorités elles-mêmes se font l’écho. Des commissions d’éthique se mettent régulièrement en devoir d’étudier le cas des objets jugés « trop » attachants et posent la question : faut-il en interdire la production ? Dans son numéro « Amours Augmentées », la revue d’anthropologie Terrain propose d’éclairer les débats publics actuels en examinant de manière comparative des cas de « partenaires » sentimentaux et / ou sexuels qui ne sont pas humains. Les poupées high-tech ne sont pas les seules créatures susceptibles de créer du trouble ainsi que trois contributrices à Terrain le montreront.