Portraits de migrants, portraits de colons II
Après avoir envisagé, lors de la rencontre de juin 2008 (publiée en 2009 sous le titre Portraits de migrants, portraits de colons I) les concepts et la terminologie, les apprentissages et les interactions à court terme, notre propos concerne cette fois-ci le devenir des groupes établis en terres lointaines.
Sur la longue durée, envisagée dans ce volume, nous savons des migrations heureuses, par exemple celle de la belle Elissa. Mais les migrations problématiques n’ont pas manqué avec des défaillances, des hésitations ou des contraintes et nous savons aussi combien des figures de migrants ont pu, des siècles plus tard, être reconstruites.
Même si bien des contributions envisagent les questions liées au départ des migrants, tant vers la Sicile à l’époque archaïque que vers l’Algérie du xixe siècle, la plupart, comme nous le souhaitions à l’origine de cette entreprise, s’organisent principalement autour des questions du devenir des mobilités, celles des temps anciens comme celles des temps contemporains.
