Intelligence artificielle et analyse de corpus médiatiques
Sixième séance du séminaire organisé conjointement par le CSLF et la MSH Mondes “Interprétations artificielles”
La sixième séance du séminaire “Interprétations artificielles”, organisé conjointement par le CSLF et la MSH Mondes. Séance en collaboration avec le Connsortium HN pictorIA.
Atelier limité à 25 participants. Inscription obligatoire avant le 20 juin
Cet atelier proposera une exploration des apports récents de l’intelligence artificielle à l’analyse de corpus médiatiques, avec un accent particulier sur les problématiques propres à l’histoire de la culture, tout en offrant des perspectives applicables plus largement aux sciences humaines et sociales. À partir d’exemples concrets et de mises en pratique, les participant·es seront initié·es à différents outils et modèles issus du traitement automatique du langage naturel (NLP) et de la vision par ordinateur. L’atelier abordera notamment l’utilisation de spaCy pour le prétraitement linguistique, ainsi que les usages de grands modèles de langage (LLMs) et de modèles multimodaux (MLLMs) pour le nettoyage de corpus, l’analyse des cooccurrences lexicales, l’extraction sémantique d’informations, le repérage d’entités, ou encore la détection et la classification d’images de presse.
Des considérations méthodologiques et éthiques seront également évoquées, en particulier autour de la transparence des modèles et de leur interprétabilité dans des contextes de recherche.
Intervenant : Olivier Lapointe
Olivier Lapointe est chef d’équipe aux Services-conseils à la recherche des Services informatiques de l’UQAM. ll a occupé pendant plusieurs années le poste de responsable des infrastructures numériques du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ) et a contribué à la mise sur pied de nombreux outils informatiques sur lesquels se sont appuyés divers projets de recherche en histoire de l’art et de la culture dont la Vie littéraire au Québec, NumaPresse et le LaboPop, le Laboratoire de recherche sur la culture de grande consommation et la culture médiatique au Québec. Il mène actuellement une thèse portant sur l’usage du numérique en histoire de la culture, thèse dirigée par Micheline Cambron, de l’Université de Montréal, et Michel Lacroix, de l’UQAM.