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Vous êtes ici : Accueil1 / Pôle éditorial2 / Société d'ethnologie

Publications de la Société d’ethnologie

Le battement de la vie

Pôle éditorial, Société d'ethnologie
Le corps naturel et ses représentations en Chine

Publications de la Société d’ethnologie, collection « Recherches sur la Haute Asie »

Y aurait-il, en Chine, une idée de la personne qui ne permettrait pas d’isoler le « corps »? Pourquoi donc a-t-on ce sentiment que l’on ne parle jamais vraiment du corps humain, qu’il apparaît plutôt comme le support d’entités plus vastes, qui le dépassent ? Comme si le corps ne pouvait être envisagé que d’un point de vue énergétique, son fonctionnement assurant la vie en exacte correspondance avec le monde extérieur. Comme s’il n’avait pas acquis un statut d’objet. Or, dans les différentes conceptions du corps en Chine présentées ici, issues pour la plupart de l’ethnographie ou de l’histoire, un point est apparu comme récurrent: ce va-et-vient entre les deux pôles de la représentation et du naturel, du symbolique et du réel, non pas l’un ou l’autre mais l’un et l’autre, indissociables en leur « battement » qui est celui même de la vie. C’est dans cette faille que nous avons voulu nous introduire pour traiter du corps, y cherchant la vie qu’elle recelait.

Deux pratiques, mises en œuvre chaque fois par deux personnes agissant en miroir (Taiji quan et acupuncture), tracent le fil directeur de l’ouvrage, ce « battement de la vie ». Il se retrouve exploré à travers la relation au lignage et au traitement du corps des ancêtres. Le corps des femmes, quant à lui, apparaît comme traversé par les générations, vécu comme un support capable de porter le signe d’un temps, la marque d’un passage, l’assignation d’un destin. Le corps de certains héros (d’épopée ou de cinéma) met en scène le battement entre le corps naturel et sa représentation: à travers mutation, mutilation, et mutabilisme universel, tout peut se faire et se défaire à l’infini. Enfin, les enfants uniques, « petits empereurs » de la Chine actuelle, tout comme les taoïstes qui « nourrissent leur vie », donnent à voir la construction du sujet, corps et personne confondus, indissociables.


Édité par Brigitte Baptandier

Avec les contributions de : Alain Arrault, Brigitte Baptandier, Sylvie Beaud, Gladys Chicharro, Catherine Despeux, Stéphane Gros, Adeline Herrou, Françoise Lauwaert, Katiana Le Mentec, Aurélie Névot, Anne-Christine Trémon.

 

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/07/Le-battement-de-la-vie.jpg 739 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2021-07-02 10:37:032024-04-04 15:41:26Le battement de la vie

Le sultan des frontières

Pôle éditorial, Société d'ethnologie

Essai d’ethnologie historique du Maroc

Publications de la Société d’ethnologie, collection « Maghreb et Mashreq »

Raymond Jamous étudie en ethnologue l’histoire longue du Maroc à partir d’une hypothèse élaborée lors de sa recherche dans le Rif : constatant que les mythes et les rites tribaux reproduisent les modèles historiques du pouvoir sultanien, il déploie une analyse en miroir de l’autorité politico-religieuse du sultan et des institutions sociales locales. Invitant à une relecture utile des théories d’Ibn Khaldoun et de Tocqueville, l’auteur use de nombreux matériaux ethnographiques et historiographiques, dans une perspective qui englobe le rapport politique à l’espace, et s’attache au rôle des intermédiaires religieux. La démonstration suit la construction du pouvoir au Maroc depuis le XIe siècle, dans et au-delà des frontières, vers le Maghreb et l’Espagne musulmane. Elle montre que l’autorité du sultan alawite se fonde sur son itinérance, à l’intérieur du pays, dans un espace frontière entre les entités tribales. Descendant du Prophète, il fait reconnaître la puissance de sa baraka en interdépendance avec celle des saints et des confréries. Les relations entre le souverain et les tribus, marquées par l’action violente, la négociation et le rituel sacrificiel pour instaurer la paix, restaurent par le même mouvement les groupes locaux dans leur identité. C’est en ce sens que le souverain alawite est à la fois sultan en relation et sultan des frontières.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/07/Le-sultan-des-frontieres.jpg 750 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2021-07-01 17:08:392024-04-04 15:41:42Le sultan des frontières

Trophées

Pôle éditorial, Société d'ethnologie
Études ethnologiques, indigénistes et amazonistes offertes à Patrick Menget

Publications de la Société d’ethnologie, collection « Recherches américaines »

Guerre, couvade, chamanisme, sorcellerie, chasse aux têtes, rituels funéraires et mythologie… Rédigés par certains des meilleurs spécialistes contemporains de l’ethnologie de l’Amazonie, les trente-trois textes réunis dans cet ouvrage nous éclairent, entre autres, sur ces thématiques classiques de l’américanisme tropical. Si l’ayahuasca, le venin de rainette (kampo), les sarbacanes, les ornements corporels, le cannibalisme rituel, les arts oratoires et les dilemmes inhérents aux premiers contacts avec les Blancs occupent le devant de la scène, les problématiques plus contemporaines transparaissent également dans les deux volumes de ce recueil, qu’il s’agisse de l’introduction du football dans les villages amérindiens ou de l’implication croissante des jeunes femmes dans la vie politique de communautés kayapo mobilisées contre l’implantation de barrages hydro-électriques sur leurs terres. Les questions d’éthique sont également très présentes dans ces « trophées » dédiés à Patrick Menget — figure pionnière de l’ethnologie et de l’indigénisme —, avec des contributions qui traitent de l’attitude à adopter face à la cruauté infligée aux animaux ou face aux difficultés rencontrées par les ethnologues qui s’immergent dans des univers conceptuels amazoniens aussi systématiquement fascinants que parfois déconcertants.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/06/Trophees_0.jpg 751 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2021-06-22 16:27:452024-04-04 15:42:50Trophées

La maison double

Pôle éditorial, Société d'ethnologie
Lieux, routes et objets d’une migration rom

Publications de la Société d’ethnologie Collection « Europe »

Peut-on construire sa maison et vivre ensemble dans deux endroits à la fois ?
L’enquête de Norah Benarrosh-Orsoni nous plonge, comme dans un roman, au cœur de la vie quotidienne de familles roms installées à Montreuil. On y découvre le surprenant parcours de personnes vivant dans deux pays, que l’on suit en région parisienne, dans les villages roumains et sur les routes qui relient l’Est et l’Ouest. Ils y déploient des trésors d’imagination pour vivre ensemble malgré la distance, s’approprier différents espaces de vie, concevoir et construire peu à peu leur maison ici et là-bas.
Dans un contexte français de forte polarisation autour de politiques publiques répressives ou inclusives, cette recherche prend à rebours les approches attendues, privilégiant les parcours individuels et familiaux pour donner à voir un processus migratoire en train de s’inventer. Examinant par le menu les usages, circulations et détournements des objets au sein des espaces domestiques, l’anthropologue décrit la mise en place d’une véritable économie de prestige, dans laquelle les colis et cadeaux en direction des parents restés au village prennent une place prépondérante.
Parmi les signes de réussite matérielle, la maison, rénovée ou construite en Roumanie, fait office d’emblème. Cette maison semble devoir vivre dans un état de perpétuel inachèvement, comme pour souligner combien le projet de vie de ses propriétaires est toujours, lui aussi, en devenir.
Ces maisonnées roms, devenues transnationales, racontent l’histoire d’un double ancrage, comparable à d’autres migrations contemporaines. Le livre invite ainsi à porter un regard renouvelé sur l’un des phénomènes les plus commentés de notre époque.

 

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/06/La-maison-double.jpg 750 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2021-06-14 13:33:472024-04-04 15:43:24La maison double

À l’épreuve de la possession

Pôle éditorial, Société d'ethnologie
Chronique d’une innovation rituelle dans le Vietnam contemporain

Publications de la Société d’ethnologie, collection « Recherches sur la Haute Asie »

Dans ce livre il est question de conversations fragiles avec les morts, d’une cassette funéraire déterrée au beau milieu d’une bananeraie, de séances de possession organisées par des associations scientifiques, de tiges de bambou qui attirent les âmes, d’expéditions menées secrètement à la recherche des corps égarés de milliers de soldats, d’un exorcisme difficile, de lutte contre la superstition et d’expérimentations sur « l’extra-sensorialité », de corps dont on ne sait plus très bien par qui ils sont animés.

Au Vietnam, plusieurs décennies de guerre et de changements politiques ont bouleversé les relations entre les vivants et les morts. Un nouveau rituel émerge, dans lequel des vivants prêtent leurs corps à des parents disparus, permettant à leurs familles de rétablir un contact avec eux et de renégocier la place des ancêtres.
Mais ces nouvelles pratiques suscitent débats et contestations. Ce livre fait la chronique de cette innovation rituelle, dont les enjeux sont loin de se limiter à une prise en charge du deuil : des relations familiales au sécularisme officiel du parti unique au pouvoir, ce sont de nombreux aspects de la société vietnamienne qui sont mis à l’épreuve de la possession. Cet ouvrage décrit une réalité en devenir : on y voit une forme rituelle en train de se stabiliser et, dans ces séances de possession marquées par l’incertitude, la parole des morts est elle-même mise à l’épreuve.

Fruit d’enquêtes de terrain menées dans le nord du Vietnam depuis 2007, ce livre entend contribuer à l’ethnographie des processus de sécularisation à l’œuvre dans le Vietnam contemporain, tout en élaborant une approche pragmatique des pratiques de possession.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/06/A-l-epreuve-de-la-possession.jpg 750 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2021-06-14 13:19:282024-04-04 15:43:38À l’épreuve de la possession

Démons et Merveilles

Pôle éditorial, Société d'ethnologie
Nuits japonaises

Publications de la Société d’ethnologie, Collection Anthropologie de la nuit

Tout nous parle de nuit, car nous sommes au Japon. Que l’on consulte les astrologues ; que l’on s’endorme dans le métro ; que s’entrouvre la terre qui laisse passer démons, esprits en colère, ou fantômes délicieux ; que s’allument les lanternes ou que brillent les lucioles, les frontières entre la nuit et le jour s’estompent et le monde des morts n’est séparé de celui des vivants que par un seul pont. Les illusions effacent un réel resurgissant dans des rituels qui, grâce à des pratiques du corps, des psalmodies, des théâtres, solidifient le monde pour un moment. Une explication surgit, aussitôt bousculée par une autre. Les ruses pour tromper les êtres dangereux ou s’approcher des dieux s’épanouissent, juridiques, rituelles ou ludiques. Jaillit, toujours recommencé, un mélange saisissant de religions et de concepts, de la Pénitence aux trois mille prosternations jusqu’aux humbles offrandes, bateaux de papier ou de paille. Cet auteur au savoir étourdissant conte en un style inventif et charnel le chant des crapauds, l’œil de Baku, le palais des rêves ou les calendriers subtils. Depuis des millénaires, empereurs, poètes, et tout un peuple, inventent ensemble les ombres et la lumière dans la nuit.


Laurence Caillet, professeur des universités, a effectué une large part de sa recherche au Japon, en milieux ruraux et urbains. Sa connaissance remarquable de la culture et du religieux en fait un auteur incontournable (La maison Yamazaki, Plon, Terre humaine, 1991).

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/06/Demons-et-merveilles.jpg 728 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2021-06-10 22:15:382024-04-04 15:43:55Démons et Merveilles

A Complex Polity

Pôle éditorial, Société d'ethnologie
Generations, Initiation, and Territory, among the Old Meru of Kenya

Publications de la Société d’ethnologie, collection « French Ethnography in Translation »

Fondé sur une ethnographie conduite entre 1986 et 1993 dans les Nyambene Hills, au nord-est du mont Kenya, A Complex Polity: Generations, Initiation, and Territory, among the Old Meru of Kenya a été publié pour la première fois en 1999 sous l’intitulé La Vie à pas contés. Génération, âge et société dans les hautes terres du Kenya (Meru Tigania-Igembe). La situation chez les Meru, au Kenya et dans le reste du monde a connu depuis des changements importants, mais le passage du temps a accru l’intérêt historique de la recherche, et le texte initial a été préservé, à quelques adaptations près pour des lecteurs anglophones, et une modification des illustrations.

L’ouvrage comble une lacune importante dans la connaissance des peuples du Kenya et de l’Afrique de l’est. Réalisée à partir d’enquêtes auprès de témoins et d’anciens, tous décédés maintenant, croisant observations ethnographiques et sources écrites, cette recherche restitue dans toute sa complexité la politie pré-coloniale des Meru du Kenya, et ses premières transformations sous l’effet de la conquête coloniale en 1908 jusque dans les années 1960.

L’auteur démêle l’intrication du cycle de vie des hommes et des femmes, de la vie familiale et de la parenté, et des institutions politiques fondées sur la transmission du pouvoir entre classes générationnelles successives. Redonnant toute leur place à deux instances célèbres du politique des Meru, l’énigmatique mûgwe et le fameux njûûri ncheke, elle propose une lecture inédite du non moins controversé récit de Mbwaa. Mettant en lumière la crise des initiations masculines et féminines survenue dans les années 1930, elle établit aussi le lien avec les transformations subséquentes et le tournant radical opérés à partir des années 1960.

Cette analyse exhaustive fait apparaître l’originalité de l’ancienne politie des Meru mais aussi sa proximité avec des institutions semblables chez d’autres peuples du Kenya et d’Afrique de l’est. Elle renouvelle la compréhension des systèmes d’âges et de générations d’Afrique de l’Est, notamment le rôle des rituels dans les dynamiques démographiques et leur rapport avec le territoire et l’écologie.  C’est enfin une contribution significative à l’analyse dans la longue durée du « moment colonial » et des changements survenus en Afrique de l’est, liant situation précoloniale à post coloniale

Publié il y a vingt ans en langue française, cette traduction met enfin ce texte longtemps attendu à la disposition du lectorat anglophone.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/06/A-complex-polity_0.jpg 718 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2021-06-08 15:03:032024-04-04 15:44:56A Complex Polity

Pour la cause de l’ancêtre

Pôle éditorial, Société d'ethnologie
Relation diasporique et transformations d’un village globalisé. Shenzhen, Chine

Publications de la Société d’ethnologie, collection « Recherches sur la Haute Asie »

Les habitants natifs de Fort-les-Pins ne sont plus les pauvres paysans dépendants de leurs riches parents émigrés qu’ils étaient encore il y a quelques décennies. Ce « village-dans-la-ville » devenu un quartier de Shenzhen, mégapole à la croissance fulgurante, a vu son paysage et sa population radicalement transformés en l’espace de quarante ans. La création de Shenzhen, la plus ambitieuse des Zones économiques spéciales chinoises, a été, à partir de 1979, le signal de l’ouverture de la Chine aux capitaux de l’étranger et le laboratoire des réformes économiques et sociales. Cette ouverture s’est accompagnée de reconnexions avec les émigrés et descendants d’émigrés, encouragés par les autorités chinoises à venir visiter les villages d’origine et à contribuer financièrement à leur développement.

L’ouvrage retrace l’histoire de l’émigration ainsi que les contributions financières renvoyées au village pendant près d’un siècle. Il montre quel rôle éminent a joué la diaspora, non seulement dans le développement économique du village d’origine, mais aussi dans le contournement rusé de certaines des politiques urbaines. Dans un contexte de mutations accélérées, le sens conféré à l’émigration a changé, ainsi que la relation à la diaspora. Ce livre rend compte de l’affaiblissement de cette relation, en même temps que de la persistance de liens moraux, affectifs, et symboliques, dans la Chine de l’ère des réformes et de l’ouverture.

Prenant la suite de « Chinois en Polynésie française. Migration, métissage, diaspora » (2010), ce livre vient compléter un diptyque sur la relation diasporique. S’appuyant sur une riche documentation historique et ethnographique, il couvre plusieurs champs de l’anthropologie : historique, économique, religieuse et des institutions.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/06/Pour-la-cause-de-l-ancetre_0.jpg 748 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2021-06-08 11:04:472024-04-04 15:45:17Pour la cause de l’ancêtre

À quoi tient le village : espaces et mobilités en pays malinké (Guinée)

Pôle éditorial, Société d'ethnologie

 

Collection « Sociétés africaines » 

Djirilan, Haute-Guinée. Asseyez-vous sur un tabouret, bien en vue dans une cour centrale et regardez autour de vous comment se déplacent, s’arrêtent, se rencontrent, se rassemblent, s’évitent, partent un temps et ensuite reviennent les personnes présentes. Vous comprendrez avec Anna Dessertine comment se tissent les relations sociales dans un village malinké de Guinée.

Suivez tour à tour quelques protagonistes dans les autres espaces qu’ils pratiquent : chemins, jardins, brousse, mines d’or et villes lointaines. Il apparaîtra que dans l’espace malinké tout part d’un centre et y revient. Les mobilités plus ou moins lointaines, les absences plus ou moins longues, ont pour horizon un retour nécessaire : en appui sur son centre, faisant fi des limites, le village semble bien tenir à ce mouvement incessant des habitants qui lui permet d’intégrer continûment l’ailleurs.

Le modèle d’analyse proposé par Anna Dessertine, à la fois simple et puissant, donne accès à toutes les composantes de la vie sociale : relations de parenté et de genre, agissements des génies locaux, activités d’orpaillage, migrations ou encore iconoclasme. Son ouvrage renouvelle la vision sommaire et schématique du village africain en invitant le lecteur à penser les espaces au-delà de leurs frontières, pour les comprendre dans les modes de présence et d’absence des populations qui les habitent.


Anna Dessertine est anthropologue à l’Institut de recherche pour le développement et membre du laboratoire PRODIG. Elle mène depuis plus de dix ans des recherches sur les mobilités locales et la reconfiguration des espaces ruraux dans une région de gisements aurifères de Haute-Guinée. Depuis 2019, elle s’intéresse également à la sécurisation des espaces miniers en Côte d’Ivoire et au Maroc.

https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/04/A-quoi-tient-le-village_couv.jpg 750 500 Colombe.FARTHOUAT https://www.mshmondes.cnrs.fr/wp-content/uploads/2025/02/Logo_MSH_Web.png Colombe.FARTHOUAT2021-04-19 11:57:152024-04-04 15:47:28À quoi tient le village : espaces et mobilités en pays malinké (Guinée)
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