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Axe « Transitions » projets terminés

Axe « Transitions » projets terminés

École thématique Processus de patrimonialisation : les usages et la « muséification » du passé en lien avec la (re)construction nationale, Istanbul (2016) et Le Cap (2017)
Responsables scientifiques : Monica Heintz, UMR 7186 LESC et Damiana Otoiu (Université de Bucarest & Université Paris Nanterre La Défense)

Résumé du projet : Le but principal de ce projet est de créer un espace de formation aux pratiques de recherche collaborative pour des doctorants et d’échange interdisciplinaire entre des chercheurs travaillant sur les processus de patrimonialisation, les usages et la « muséification » du passé en lien avec la construction nationale. Le projet s’intéresse principalement à des contextes historiques (postsocialiste, postcolonial et post-conflit) dont les enjeux soutiennent les processus de (re)constructions nationales. L’école thématique prendra la forme d’une formation à la recherche en sciences sociales (histoire, anthropologie, archéologie, sciences politiques, histoire de l’art, muséographie) et sera organisée à Istanbul, à l’Institut Français d’Études Anatoliennes/ Université de Galatasaray (juin-juillet 2016) et au Cap, en collaboration avec l’Université du Cap-Occidental (University of the Western Cape) et l’Institut Français d’Afrique du Sud (juin-juillet 2017). Douze doctorants des universités partenaires, ainsi que d’autres universités (sélectionnés suite à un appel à candidatures), participeront à chacune de ces sessions.

Équipe(s) partenaire(s) : Felicity Bodenstein, Kunsthistorisches Institut, Max Planck Institute de Florence (Italie) – Margareta von Oswald, Centre for Anthropological Research on Museums and Heritage, Humboldt-Universität de Berlin – Anna Seiderer, Université Paris 8 – Gruia Badescu, St John’s College, Oxford University – Université de Galatasaray à Istanbul (Turquie), Institut Français d’Etudes Anatoliennes à Istanbul (Turquie), Premesh Lalu University of the Western Cape.

Durée du projet : 24 mois - Budget : 7 000 euros

En savoir plus :

TRANSIBER - Entre transition et brassage culturel. Processus d’interaction entre derniers chasseurs-cueilleurs et premiers agriculteurs en péninsule ibérique (2015)
Responsable scientifique : Aurélie Zemour, post-doctorante UMR 7041 ArScAn

Résumé du projet : Ce projet, qui s’appuie sur les résultats d’un travail de thèse relatif aux comportements mortuaires à l’aube du Néolithique en France et en Italie, porte sur l’étude des groupes humains de la fin du Mésolithique au début du Néolithique en Espagne. L’objectif de la recherche est de documenter les modalités d’apparition du Néolithique régional par le biais de l’étude de la sphère funéraire, en associant à l’examen détaillé du traitement des défunts et de l’espace sépulcral, celui des dépôts d’objets en matières osseuses et coquillages : outils, armes et parures. Il s’agira de mesurer le degré de continuité ou de rupture des comportements funéraires au cours de la transition entre les derniers chasseurs-cueilleurs et les premiers agriculteurs. Le projet repose sur l’étude détaillée de 4 sites principaux à vocation funéraire comprenant ossements et objets en os et en coquille variés. Travaillant sur des documents inédits, l’approche consistera en une analyse archéothanatologique des dépôts funéraires, croisée à une analyse technologique, typologique et fonctionnelle des objets en matières osseuses et en coquille.

Équipes partenaires :
Isabelle Sidéra, UMR 7055 PréTech
Miquel Molist Montaña, Université autonome de Barcelone
Alexandra Legrand-Pineau, service d’imagerie et de microscopie optique, MAE-USR3225

Durée du projet : 24 mois - Budget : 4 500 euros

PREDICTION - Transitions et prédiction: Le changement à travers les générations dans les sociétés mayas aux périodes classique, coloniale et post-coloniale (2015)
Responsable scientifique : Valentina Vapnarsky (anthropologue, CNRS-LESC) et Marie-Charlotte Arnauld (archéologue, CNRS-ArchAm)

Résumé du projet : Recherche comparative sur le rôle de l’anticipation et de la prédiction dans les actions collectives, à trois périodes différentes, dans trois organisations socioéconomiques et politiques différentes du monde maya : la crise du IXe siècle long au Classique terminal (780-920 apr. J.C.), et deux cas de rébellion aux époques coloniale et postcoloniale, chez les Mayas des basses terres et des hautes terres. Le projet consiste à identifier, rassembler et analyser les données archéologiques, ethno-historiques et ethnographiques, à partir des archives patrimoniales au Mexique, au Guatemala et au Belize, ainsi que d’une enquête de terrain. A l’issue de ce travail, trois journées d’étude seront organisées à la MAE, l’une centrée sur la problématique de l’effondrement/crise/transition du Classique terminal maya, l’autre sur les coordinations d’actions par rites et cérémonies, la dernière sur le rôle de l’anticipation et la prédiction dans la séquence décision-action.

Équipes partenaires : Centre EREA-Enseignement et recherche en ethnologie amérindienne (LESC-UMR 7186) / GERM-Groupe d’enseignement et de recherche maya (LESC-UMR 7186)

Durée du projet : 15 mois - Budget : 5 000 euros

TRANSE-AC - Transition sociale et environnementale : Alternatives et Communs (2015)
Responsable scientifique : Fabienne Wateau (ethnologue, CNRS-LESC) et Marie-Hélène Bacqué (sociologue et urbaniste, Université Paris Ouest Nanterre-UMR 7218 LAVUE Mosaïques)

Résumé du projet : Projet exploratoire autour des formes d’ajustements sociaux, politiques et environnementaux qui émergent dans des contextes européens – nouvelles formes de mobilisations politiques recherchant l’émancipation sociale ou l’empowerment, initiatives citoyennes en milieu urbain ou rural, création de collectifs ou de « communs » – la plupart de ces dynamiques étant en relation avec les impératifs de la préservation et du bon usage des ressources et souvent renforcées par un contexte de crise généralisée en Europe. Les terrains d’étude sont situés en Espagne (la huerta de Valence et l’agriculture biologique espagnole, conflit entre populations et logiques de préservation dans un parc national) et au Portugal (les questions de circuits courts et de dynamiques de quartier à Lisbonne).

Equipes partenaires : Monica Truninger, sociologue, Instituto de Ciencias Sociais à Lisbonne (Portugal) / Beatriz Santamarina, anthropologue, Université de Valencia (Espagne)

Durée du projet : 2 ans

Budget : 5 500 euros